mes petites céramiques imparfaites

Pour commencer, mettons les choses au clair, je ne suis pas une fan du film Ghost, LA scène de poterie ne m'a d'ailleurs pas particulièrement ému et n'a jamais été un de mes fantasmes (je ne sais pas pourquoi mais ça revient toujours quand on parle de faire de la céramique).
Par contre, j'ai toujours été impressionnée de voir ce que certaines personnes peuvent réaliser avec leurs mains et leur savoir-faire. On en oublie d'ailleurs souvent tout le travail que ça représente et c'est aussi ce qui est fascinant. Bref, je n'avais jamais osé aller vers la céramique parce que même si j'aime toucher la terre, pétrir la pâte, et faire de petits trucs en argile..., ça me semblait trop difficile, plus technique, ça demandait du matériel... Pourtant, apprendre à tourner revenait chaque année sur la liste des choses que j'aimerais bien faire un jour (comme apprendre le russe, reprendre le piano, visiter l'Argentine, le Japon, l'Islande et autre, tricoter,... Une assez longue liste en fait). Et puis l'an dernier au printemps, fini les hésitations, je me suis lancée. J'ai pris un cours de tour pour débutant. Huit semaines d'apprentissage chez Atelier Make que j'ai adoré.

Je vous présente mes petites céramiques imparfaites.

Atelier Make, c'est la marque de céramiques créée par Maya Ersan et Jaimie Robson qui réalisent d'ailleurs aussi des installations d'ombre interactives sous le nom de Mere Phantoms (à voir absolument). Maya et Jaimie ne sont pas les seules à faire de très jolies céramiques mais j'aime particulièrement la délicatesse de leurs réalisations en porcelaine, et leurs petites assiettes au look à la fois "rétro anglais" et moderne me font toujours autant craquer. Je les avais croisées de nombreuses fois au Souk @ SAT et autres puces POP, avant d'apprendre par hasard, qu'elles donnaient aussi des cours de façonnage à la main et de tour dans leur très joli atelier-boutique.

J'ai donc suivi une première session au printemps l'an dernier puis une autre à l'automne et j'y suis enfin retournée ce printemps. Bien sûr je ne suis pas devenue céramiste en quelques cours, presque six mois entre chaque session c'est un trop long pour évoluer, et je ne suis d'ailleurs pas sûre d'être très douée, mais j'ai appris plein de choses et pris beaucoup de plaisir à réaliser mes tasses et bols imparfaits. Tourner, c'est une posture, des étapes à suivre et des gestes, sans compter le mal au dos et aux bras après les premiers cours (parce que quand on passe quasiment tout son temps devant un ordi on va dire que certains muscles ont du mal à répondre présent). Des gestes difficiles à maitriser. Et si tout à l'air facile quand on regarde faire, une fois face au tour, c'est autre chose. Il faut rester concentrée, être consciente du fait que nos mouvements même imperceptibles peuvent avoir un impact sur la matière et en même temps s'abandonner un peu. D'ailleurs aujourd'hui, je suis encore plus fascinée et admirative devant le travail des céramistes, je me surprends même à rêver devant des vidéos. Je suis même comme une folle le compte Instagram de Tortus Copenhagen (simplement magnifique).
Apprendre à tourner, ça a donc été avoir l'impression de ne rien maîtriser du tout, essayer de dompter doucement la matière, apprivoiser une nouvelle machine (le tour), rester humble, patiente et presévérer. C'est assez proche de ce que l'on ressent quand on essaie de réaliser certaines recettes je trouve. Enfin tout ça m'a donné envie de continuer parce que ça fait beaucoup de bien de canaliser son attention et son énergie à essayer de réaliser quelque chose de concret avec ses mains. C'est vraiment satisfaisant de fabriquer des choses utiles au quotidien. Et puis bon, j'adore manger mon granola dans mon petit bol imparfait le matin, il en est presque meilleur.

Je sais bien que c'est un apprentissage long et qui demande beaucoup de pratique mais je ne suis pas pressée et je n'ai pas d'ambition particulière, juste l'envie d'arriver à faire des choses un peu plus fines, plus régulières et plus grandes aussi.

Malheureusement, les sessions chez Atelier Make sont très très vite complètes alors si vous avez d'autres adresses je suis aussi preneuse.

 

images : n.v. quelques-choses

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coup d'oeil #60

Une autre façon de découvrir Paris en regardant par terre. Voilà ce que propose le photographe Sebastan Erras avec sa série parisianfloors.

Des cranes recouverts de perles : Bead Art par Harrison Carter Watkins.
À voir aussi son travail de designer graphique.

Représenter les sentiments et les émotions grace à la couleur c'est ce qu'essaie de réaliser l'artiste Emma Lindström à travers ses toiles.

Houses, une série de collages photographiques par Matthias Jung où des maisons irréelles flottent et se perdent au milieu de grands paysages.

 

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coup d'oeil #59

C'est le printemps enfin!!! Alors voilà un petit coup d'oeil léger plein de couleurs...

Des illustrations qui redonnent le sourire : Sleepyheads de l'illustrateur Christopher David Ryan (CDR)

100 jours et 100 compositions arc-en-ciel par Julie Seabrook Ream.

Barbara Lohnen et Marieke Voorsluijs, les créatrices hollandaises de Club Geluk tricotent des objets, des aliments et divers objets pour composer des natures mortes complétement décalées.

Des céramiques joyeuses créées à Montréal par Alicia Zwicewicz et son mari Josiah Henderson sous la marque Beardbangs.
 

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coup d'oeil #58

Le super blog Make My Lemonade de Lisa Cachet (je suis fan) rempli de belles inspirations et son très joli abécédaire de l'entrepreneur motivé qui avait bien démarré l'année.

À découvrir, les illustrations comme des tranches de vie un peu rock par Carine Brancowitz. Un travail incroyable réalisé au stylo à bille. Difficile de ne pas en montrer plus.

Fendi Flowerland, un très beau pop up store créé pour la collection Flowerland de la marque Fendi par le fleuriste "haute couture" japonais Azuma Makoto.

Impressionants, les Textual portraits créés à l'aide d'une machine à écrire par de l'artiste Leslie Nichols.

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