Hot Cross Buns, c'était Pâques

Normalement ces petits pains auraient du se retrouver ici il y a quelques jours mais j'avoue, j'étais trop occupée à en manger. Donc en résumé, pas d'agneau ou de repas particulier pour Pâques chez nous cette année, mais des hot cross buns maison pour la première fois et beaucoup d'excitation (de ma part en tout cas) autour de cette petite recette. Il faut dire que depuis que je les ai découverts, ils ont rejoint la liste des incontournables de Pâques et j'avais super envie d'en faire.
Alors après avoir préparé un cacavellu - la recette corse spéciale Pâques dont je ne peux plus me passer maintenant que je sais la faire - je m'y suis mise. Baptême de cross bun pour moi donc ce week end.
Les hot cross buns (ou cross buns), spécialités anglo-saxonne de Pâques, ont une allure de brioches, personnellement, je les mettrais plutôt dans la famille petits pains. Coté ingrédients, rien de bien compliqué, tout était déjà dans mes placards et pour la fabrication, rien de compliqué non plus à part peut être le façonnage de boules (elles sont restées imparfaites) et surtout la décoration. La pâte pour faire les croix étant assez liquide, utiliser une poche à douille n'est vraiment pas du luxe, ça rend clairement la chose plus facile. Si on n'a pas de poche à douille, pas de stress, on peut simplement utiliser un sac plastique et en couper un coin. 

J'ai vraiment aimé mon premier essai, pas trop sucré et épicé juste comme il faut. Je ferai quand même un petit ajustement la prochaine fois. Ces cross buns sont plutôt denses alors même si la recette est disait de façonner 12 petits pains, la prochaine fois j'essaierai plutôt d'en faire 16 plus petits mais c'est tout.

Comme leur nom l'indique, ces hot cross buns sont vraiment meilleurs tièdes et consommés le jour même, mais on peut quand même les conserver 2 jours en les mettant dans un sac en plastique (j'avoue c'est quand même un peu moins bon).

 

Hot Cross Buns

donne 12 ou 16 petit pains

• 625 g de farine
• 185 g de lait
• 125 g de beurre
• 3 oeufs
• 250 g de raisins secs
• 100 g de cassonade
• 20 g de levure de boulanger fraîche (ou 10 g de levure de boulanger sèche)
• 1 citron bio (pour le zeste)
• 2 clous de girofle
• 3 gousses de cardamome
• 1 c. à café de cannelle en poudre
• 1 c. à café de noix de muscade moulues
• 1/2 c. à café de gingembre moulu

pour les croix

• 60 g de farine
• 80 ml d'eau
• 1 pincée de sel

pour le glaçage

• 75 mL de sirop de sucre de canne
ou
• 75 g de sucre + 75 ml d'eau

Mettre le lait, le beurre, le zeste de citron, les clous de girofle et les gousses de cardamome dans une casserole et chauffer jusqu'à ce que le beurre soit fondu.
Ajouter la cassonade, mélanger et laisser tiédir jusqu'à une température de 37°C.
Retirer la cardamome et les clous de girofles.
Dans la cuve d'un robot, mettre la farine, la levure, les épices (cannelle, gingembre, muscade), les raisins secs. Ajouter le lait et mélanger au crochet.
Ajouter les oeufs un à un, puis pétrir pendant 10 min.
Former une boule avec la pâte et la déposer sur une plaque huilée. Couvrir avec un torchon propre et laisser reposer pendant 2h dans un endroit tiède à l'abris des courants d'air (dans le four éteint).
Déposer la pâte sur un plan de travail et en chasser l'air en la travaillant un peu.
Diviser la pâte en 16 morceaux (12 dans la recette d'origine). Façonner des boules bien rondes et les déposer sur une plaque légèrement huilée ou couverte de papier cuisson de fan à ce qu'elles se touchent légèrement. Couvrir d'un linge et laisser reposer 1h.
Préchauffer le four à 170°C.
Préparer la pâte pour les croix en mélangeant l'eau, la farine et le sel et la mettre dans une poche à douille (douille de 2-3mm).
À l'aide de la poche à douille, tracer des croix sur les pains.
Enfourner environ 25 min.
Pendant la cuisson, préparer le sirop en faisant chauffer l'eau et le sucre jusqu'à ce que le sucre soit complètement dissous oui retirer du feu.
Badigeonner les pains-brioches avec les sirop à l'aide d'un pinceau dès leur sorite du four.

Il faut badigeonner les pains avec le sirop lorsqu'ils sont encore chauds.
La pâte des croix devient dure en refroidissant, elle n'a pas du tout la même consistance que celle des petits pains mais c'est normal, après tout elle n'est faite que de farine et d'eau. 
Ces petits pains sont assez denses et sèchent plutôt vite. On peut cependant les conserver 2 jours dans une sac en plastique.

 

images : n.v. quelques-choses

 

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le Krantz cake (ou Babka)

On peut dire que cette brioche torsadée garnie de chocolat a été un peu la star de l'an passé, alors à force l'apercevoir partout, j'ai craqué, j'ai moi aussi eu envie d'en faire une. C'est vrai quoi comment résister à un truc aussi joli et aussi gourmand. Donc, après plusieurs recherches et comparaisons, je suis tombée sur la recette de Babka de David Lebovitz.
Juste parfaite cette recette. J'ai seulement légèrement réduit la quantité de sucre et je n'ai pas mis de morceau de biscuits (c'est déjà pas mal gourmand et sucré comme ça) mais c'est à peu près tout, pas de gros changements. 

En revanche, au cours de mes recherches, je me suis rendu compte que cette brioche-gâteau typique de la cuisine juive d'Europe de l'est, était plus souvent appelé Krantz ou Kranz cake et que la Babka (j'adore ce mot qui veut dire grand-mère en russe, il semble rebondir) désignait aussi une autre dessert d'Europe de l'est mais polonais celui là et plus proche d'un Kouglof.
Normalement le Krantz (ou la Babka) se cuit dans un moule à cake mais après quelques essais, j'aime tout autant le cuire directement sur une plaque et faire 2 brioches plus petites au lieu d'une seule grosse brioche. Ce n'est pas vraiment plus long mais il me semble que c'est plus léger. Enfin, ça fait de plus petites portions, et même si au final j'en mange autant, ça me donne bonne conscience...

Le Krantz cake ou Babka

(d'après David Lebovitz )

Pour une brioche dans un moule à cake de 23 cm environ

pour la pâte

• 20 g de levure fraîche de boulanger (ou 2 c. à café de levure sèche)
• 100 ml de lait tiède
• 1 c. à café de sucre
• 90 g de beurre doux coupé en morceaux
• 240 g de farine + 40 g pour le levain
• 1 oeuf
• 1/4 de c à café de sel

pour l'intérieur

• 100 g de beurre doux
• 2 c. à soupe de sucre
• 80 g de chocolat à pâtisserie haché (70% de cacao si possible)
• 5 c. à soupe de cacao en poudre
• 1 c. à café de cannelle
• 50 g de noisette et/ou amandes hachées grossièrement

pour le sirop

• 80 g de sucre
• 125 ml d'eau
• 1 c. à soupe de miel

Dans un grand bol ou dans la cuve d'un robot, mélanger le lait, la levure et les 40 g de farine puis laisser reposer 10 à 15 minutes, jusqu'à ce que le mélange fasse des bulles.
 Ajouter le beurre, l'oeuf, le sel et mélanger. Ajouter progressivement la farine et le sucre et pétrir environ l5 minutes La pâte va former une boule.
Couvrir le bol et laisser reposer au frais idéalement 6h ou toute la nuit (si on est pressé, on peut n'attendre que 2h, ça marche aussi).

Beurrer et chemiser 2 moules à cake de 23 cm. On peut aussi mettre simplement les Babka directement sur une plaque de recouverte de papier cuisson.
Préparer la garniture. Faire fondre le beurre et y ajouter le sucre. retirer du feu et ajouter le chocolat coupé en morceaux. Laisser reposer 1 mn puis ajouter le sucre, le cacao et la cannelle et réserver.

Étaler la pâte sur un plan fariné pour obtenir un rectangle de 30 x 50 cm environ (la pâte doit être assez mince).
Étaler la garniture sur la pâte puis répartir les noisettes et amandes sur le dessus.
Rouler le rectangle en partant du côté le plus long pour obtenir une "bûche".
Couper le rouleau "bûche" dans le sens de la longueur et tresser. Déposer délicatement la tresse dans le moule chemisé ou sur une plaque recouverte de papier cuisson.
Laisser reposer 1h30 à 2h.

Préchauffer le four à 190°C.
Préparer le sirop en mélangeant l'eau, le sucre et le miel. Faire bouillir le mélange 4 minutes et réserver.
Placer le Krantz (Babka) au milieu du four et faire cuire environ 35 minutes.
Retirer du four et badigeonner avec la totalité du sirop à l'aide d'un pinceau.
Laisser refroidir.

QC-Krantz-schema1.jpg
On peut aussi séparer la pâte en deux former 2 brioches plus petites et je dois avouer que je préfère cette option.

 

images : n.v. quelques-choses

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clafoutis aux canneberges

clafoutis-aux-canneberges-1

Le premier janvier, il parait qu'il faut manger des lentilles si on veut attirer la fortune. Cette année, pour l'occasion, mon amie Marie nous avait préparé un super diner : des lentilles pour apporter la chance et la fortune (parfaites vu les températures) et un clafoutis aux canneberges  vraiment trop bon pour le dessert. Alors quand j'ai croisé ce petit paquet de canneberges tout seul (ou presque) au détour d'une allée, j'ai soudain eu envie de ce clafoutis.

Les canneberges, grandes airelles rouges d'Amérique du nord connues aussi sous le nom d'atoca (nom amérindien) au Québec et plus souvent appelées par leur petit nom anglais cranberries, sont surtout super connues pour accompagner la dinde de Thanksgiving ou de Noël. Pourtant, avec leur pouvoir antioxydant et leur petit côté sur, ces petites baies sont vraiment irrésistibles. Comme elles sont plutôt acides, on les consomme rarement nature mais j'avoue que j'aime bien en croquer quelques-unes juste comme ça, sans artifices. J'aime aussi ajouter des canneberges séchées à mon granola mais attention celles sans sucre ajouté, naturelles et plus goûteuses (sans petit goût synthétique ni coté vieux bonbon). 

clafoutis-aux-canneberges-2

Pour cette version aux canneberges, j'ai repris ma recette de clafoutis aux cerises (sans gluten), j'y ai juste ajouté un peu de sucre pour contre balancer l'acidité des fruits et remplacé la fécule de maïs par de la farine de riz. Essai réussi en ce qui me concerne. C'est encore acide mais c'est aussi ce qui est bon avec les canneberges, ça vous réveille les papilles.

Clafoutis aux canneberges

• un paquet de canneberges congelées ou fraîches (environ 350 g)
• 3 oeufs
• 125 ml de crème liquide (125 g)
• 45 g de farine de riz (ou fécule de maïs)
• 40 g de poudre d'amandes
• 1 pincée de sel
• 100 g de cassonade
• 20 g de sucre + pour le moule
• 1 c. à café d'extrait de vanille ou les grains d'une gousse de vanille

• sucre glace pour décorer

Préchauffer le four à 200°C.
Dans un bol, mélanger la farine, la poudre d'amandes, les sucres et le sel. Fouetter les ingrédients liquides dans un autre bol puis les incorporer aux ingrédients secs.
Beurrer généreusement un plat allant au four et en saupoudrer le fond du moule avec une cuillère de sucre. Déposer les canne berges dans le moule puis recouvrir avec la pâte.
Faire cuire 50 min. environ.
Laisser refroidir avant de saupoudrer de sucre glace.

 

images : n.v. quelques-choses

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nouvelle année, chalet et riz au lait

Mon début d'année a été un peu cahotique, la forme n'était pas vraiment au rendez-vous, ma tête souvent ailleurs - pas mal accaparée entre autre par une bonne masse de travail - et aucune envie de me brusquer. Je ne me suis pas sentie pleine d'énergie comme je l'aurais voulu, j'ai donc en quelque sorte démarré mon année un mois plus tard. De nouveau en forme, sans bonnes résolutions (je n'aime pas en prendre, elles sont un peu comme des promesses d'ivrogne, on les oublie aussi vite qu'on les a prises et puis ça me stresse), avec juste une promesse à moi même d'essayer de m'améliorer un peu chaque année (ça ne marche pas toujours mais ça met moins de pression et je trouve ça plus positif) j'ai enfin commencé mon année. Il faut dire que 2017 va être une année de grands chiffres chez nous : 18 ans pour l'ado n°1, 16 ans pour l'ado n°2 et une nouvelle dizaine pour  moi...

Et oui, 50!!!!!!!! un vrai cap il parait. J'avoue c'est fou, je n'ai rien vu passer et je ne m'en rends toujours pas vraiment compte (à part quand je le dis à quelqu'un ou que je dois rentrer mon année de naissance sur certains sites, ça défile pas mal plus qu'avant). Je ne me sens pas vraiment plus sage ni plus zen mais je ne désespère pas, ça arrivera bien un jour. En attendant après avoir fêter ça comme il se doit, bien entourée et super gâtée - avec une "visite surprise" de ma super sister comme bonus - j'ai entamé ma nouvelle année par une escapade dans un chalet (merci Christelle pour l'adresse, promis je te raconte ça vite). Ça faisait trop longtemps qu'on n'était pas sorti de la ville et ça nous a fait vraiment beaucoup beaucoup beaucoup de bien. Être au calme sans téléphone ni internet, faire des balades en raquettes (j'adore les raquettes, j'avais presque oublié), voir passer un mini troupeau de chevreuils (véritable petit moment d'émerveillement), se réfugier au chaud... Bref, plein de petits bonheurs.

Le rapport avec le riz au lait, et bien, juste l'envie de prolonger un peu la sensation d'être dans un cocon, l'envie de manger quelque chose de doux et de réconfortant. Parce que le riz au lait c'est simple mais ça fait toujours du bien, un peu comme un chocolat chaud, un bol de soupe ou une tartine de pain beurré et ça serait un dessert d'hiver parfait dans un chalet.
Et puis, il neigeait ce matin, ça m'a donné envie manger du blanc.

Le riz au lait

• 1 L de lait (entier)
• 100 g de sucre
• 150 g de riz rond type arborio
• 1 gousse de vanille
• 1 bâton de cannelle (facultatif)

Mettre le lait, le sucre, les grains de la gousse de vanille et le bâton de cannelle dans une casserole et amener à ébullition en remuant de temps en temps.
Ajouter le riz, mélanger, réduire le feu et laisser cuire à couvert pendant 40 minutes.
Laisser refroidir quelques minutes et répartir dans de contenants hermétiques ou des ramequins.

Pour une consistance plus épaisse, découvrir 5 à 10 minutes avant la fin de la cuisson.

 

images : n.v. quelques-choses, p. Beausoleil

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Cannelés

Il y a quelques années, c'était la folie des Cannelés*, on en parlait partout, on en voyait partout, chacun y allait de sa variation, c'est d'ailleurs à ce moment là que j'ai acheté mon premier moule en silicone, un moule à Cannelés. Et puis plus rien, ça s'est calmé, la mode des cannelés est passée. À la maison, ça n'a pas vraiment disparu, peut être parce que la moustache a passé son enfance à Bordeaux - la ville des Cannelés - ou simplement parce que c'est trop bon, toujours est-il qu'on en fait encore assez souvent. Ils n'ont pas perdu de leur magie avec leur extérieur caramélisé croquant et leur intérieur tendre et moelleux. D'ailleurs je trouve que leur petite taille et leur forme bien spéciale donne aux Cannelés un petit coté précieux et festif qui va bien avec les fêtes de fin d'année qui approchent.

Dimanche dernier quand j'ai ressorti mes petits moules à Cannelés - une envie soudaine ça ne s'explique pas - je ne me souvenais plus si la cuisson et le résultat final était très différent selon le type de moule dont on se sert.
J'ai longtemps utilisé un moule en silicone pour faire les Cannelés, c'est super pratique les moules en silicone - j'en ai même racheté après qu'une petite souris se soit introduite dans notre cuisine et l'ait grignoté, un vrai drame - mais j'avoue que ceux en cuivre me faisaient rêver depuis longtemps. Quand j'ai fini par mettre la main sur quelques uns ces petits objets qui ressemblent à des bijoux je les ai trouvés plutôt intimidants. Ça fait tout de suite plus sérieux quand même mais finalement, ils ne sont pas si contraignants à utiliser ces moules traditionnels, ça demande juste un peu d'adaptation.

Donc dimanche dernier, histoire de ne plus me poser la question, je me suis fait un petit test moule à Cannelés. J'ai simplement cuit la moitié de la recette dans les moules en silicone et l'autre dans les moules en cuivre et cette fois j'ai pris des notes. Au final les résultats sont assez semblables mais c'est vrai qu'avec les moules en cuivre ont obtient un dessin plus fin et une croûte légèrement plus croustillante qui se rapproche un peu plus des vrais Cannelés de Bordeaux.

QC-Canneles5.jpg
à gauche version moule  en cuivre - à droite version moule en silicone

à gauche version moule  en cuivre - à droite version moule en silicone

Les Cannelés

Recette de Madame Gros (les Touilleurs),
Donne une vingtaine de Cannelés 

La pâte doit être préparée la veille de la cuisson.
• 500 ml de lait
• 250 gr de beurre
• 2 jaunes d'oeuf
• 1 oeuf entier
• 250 g de sucre
• 125 g de farine
• 1 c. à café d'extrait de vanille
• 60 ml de rhum

Amener le lait à ébullition. Y ajouter le beurre et laisser refroidir.
Dans un grand bol, battre les jaunes d'oeuf, l'oeuf entier et le sucre jusqu'à ce que le mélange blanchisse. Incorporer la farine au mélange oeuf et sucre. Bien mélanger.
Ajouter le lait, le rhum et la vanille. Mélanger de nouveau.
Laisser refroidir au réfrigérateur jusqu'au lendemain (24h).
Le lendemain, mélanger la pâte puis remplir les moules au 3/4.
Faire cuire environ 1h15 à 180°C. Les cannelés doivent être bien cuit à l'extérieur.

Si on utilise des moules en silicone, il vaut mieux les déposer sur une grille pour permettre à la chaleur de bien se répartir.
Pour les moules en cuivre, il ne faut pas oublier de bien les beurrer et les déposer sur une plaque pour les mettre au four.

La durée de cuisson peut varier selon la grosseur des moules.
Il peut arriver que les Cannelés remontent dans les moules en silicone pendant la cuisson ont peut alors baisser de quelques degrés la température du four et ils devraient redescendre.

 

*On peut aussi écrire Canelé, Cannelet ou Canelet.

 

images : n.v. quelques-choses

 

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