Flan à la farine de châtaigne

Autant le préciser tout de suite, cette recette, n’est pas une recette de famille. Elle sort tout droit du superbe livre Du pain, du vin, des oursins de Nicolas Stromboni que je me suis offert la dernière fois que j’ai pu aller en Corse. Il y a trop longtemps, une éternité.
Comme presque toujours, j’ai d’abord craqué pour le design et les photos. Et oui, je suis comme ça, je me fie aux apparences en ce qui concerne les livres. Et puis au fil des pages, j’ai découvert des recettes, bien sûr, mais aussi une mine d’informations sur des produits emblématiques de mon île ainsi que de magnifiques portraits d’amoureux de ses richesses culinaires et culturelles.

Pour en revenir au flan, ma recette classique et préférée, a toujours été celle du Pastizzu que faisait ma Minnà. Une recette à base de pain, légèrement parfumé au citron dont je pense ne jamais pouvoir me lasser. Je n’ai vraiment aucun souvenir d’en avoir mangé de différent chez elle. Il me semble que la farine de châtaigne, était plutôt utilisée pour faire des beignets, de la polenta et d’autres recettes, mais aucun souvenir de flan réalisé avec.
Pourtant, quand j’ai vu cette recette, j’ai tout de suite eu envie de faire des infidélités à mon classique et de l’essayer. Parce qu’en plus d’avoir l’air super gourmande et pas ennuyeuse (la farine de châtaigne c’est jamais ennuyeux) elle avait l’air super facile à réaliser.

Je ne sais plus combien de fois j’ai refait cette recette depuis le premier essai, mais à chaque fois, c’est une petite révélation (la moustache est un grand grand fan).Léger, frais et légèrement corsé, ce flan est totalement addictif et moi, je me retrouve maintenant devant un choix cornélien chaque fois que j’ai envie de faire un flan.

Flan à la farine de châtaigne

(tiré du livre Du pain, du vin, des oursins de Nicolas Stromboni)

• 1 L de lait entier (750 mL + 250 mL)
• 100 g de sucre
• 4 c.à soupe de farine de châtaigne de Corse
• 4 oeufs
• 1 trait de liqueur de châtaigne ou de rhum (optionnel)

Faire bouillir 750 mL de lait avec le sucre. Dans un bol, délayer le reste du lait froid et la farine de châtaigne puis ajouter le lait chaud. Faire réchauffer légèrement en remuant bien. Puis laisser tiédir.
Battre les jaunes d’oeuf en omelette et monter les blancs en neige. Ajouter les jaunes d’oeuf et incorporer les blancs au mélange quand il commence à refroidir. Ajouter un trait de liqueur de châtaigne ou de rhum.
Verser la préparation dans un moule à flan (ou un moule à manqué) et cuire au bain-marie pendant environ 45 minutes à 180˚C.
Laisser refroidir complètement et servir frais.
Ce flan est encore meilleur après 6 heures de repos.

Pour obtenir une bonne consistance de flan, il est bien important de remettre à chauffer le mélange lait, farine et sucre et de le laisser refroidir avant d’y ajouter les oeufs.

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Le flan pâtissier

Voilà encore une recette que j’aurai attendu trop longtemps avant de tenter. Comme à chaque fois, c’est le trac, la peur de ne pas arriver à retrouver le même goût que celui des flans pâtissiers des boulangeries parisiennes qui m’auront freinés. Parce que le flan pâtissier et moi, c’est vraiment une longue histoire d’amour. Il fait parti de mes souvenirs parisiens, je pense que c’est là que j’en ai mangé le plus, et de ces desserts “basiques” que j’ai toujours envie de goûter dès que j’en vois un dans la vitrine d’une boulangerie.

Un truc classique ce flan pâtissier, plutôt facile à faire en fin de compte, mais qui demande encore une fois de prendre son temps. C’est plutôt bien finalement ces recettes qui nous rappellent à l’ordre, qui nous font nous rendre compte à quel point on court toujours et combien on ne prend plus le temps d’apprécier l’attente avant le plaisir. Je ne sais pas si c’est parce que ces derniers mois ont été encore plus essoufflants que d’habitude, mais j’apprécie de plus en plus de ne pas me presser quand je ne travaille pas, de trouver un rythme plus naturel, de ne pas vouloir être productive et efficace à tout prix durant les week ends. Pourtant, ce n’est pas toujours facile de ralentir. Certaines habitudes on la vie dure, et les week ends passent tellement vite qu’on a toujours un peu peur de ne pas pouvoir en profiter assez. Bref, faut se faire violence quelques fois pour de-stresser et respirer. Bon, fin de la pause réflection-sur-la-vie-folle-et-le besoin-prendre-le temps, revenons à notre doux et réconfortant flan pâtissier.

Avec les températures qui grimpent, on aurait peut être envie plutôt envie de sorbet et c’est vrai que cette recette est probablement plus adaptée à un goûter d’automne qu’aux chaleurs de l’été, mais je suis tellement excitée d’avoir enfin pu la réaliser que je n’ai aucune envie d’attendre des mois avant de la partager. Et puis dégusté à l’ombre accompagné de quelques petits fruits, je suis sure que c’est pas mal non plus.
En tout cas, quelque soit le moment, le flan pâtissier, c’est un super dessert que même l’enfant n˚2 qui n’aimait pas trop les flans a adoré.

Question pratique, la préparation demande pas mal de temps de repos entre chaque étape alors pour moi, l’idéal est de la commencer la veille au soir histoire de pouvoir en profiter le lendemain à midi ou à l’heure du goûter. Autre petite chose importante, le moule, il doit vraiment avoir des bords assez hauts si on veut que le résultat soit parfaitement gourmand. Ce serait vraiment trop triste de finir avec un flan tout raplapla.

Le flan pâtissier

Pour la pâte

• 250 g de farine
• 1 pincée de sel
• 35 g de sucre
• 125 g de beurre à température ambiante
• 1 oeuf
• 2 c. soupe d’eau froide

Pour le flan

• 5 jaunes d’oeufs
• 800 ml de lait
• 200 ml de crème fleurette (ou crème liquide à cuisson 35%)
• 120 g de sucre
• 1 pincée de sel
• 2 gousses de vanille
• 80 g de fécule de maïs (Maïzena)

Préparer la pâte.
Mélanger la farine, le sel, le sucre et le beure jusqu’à obtenir un texture de sable. Ajouter l’oeuf entier et l’eau et pétrir rapidement à la main. Réserver 30 min. au réfrigérateur.
Étaler la pâte sur une épaisseur de 3mm et foncer un moule à charnière assez haut puis mettre le moule au frais pour 2h (ou au minimum 30 min.).

Préparer la crème.
Fendre les gousses de vanille et en extrair les grains.
Mettre le lait, la moitié du sucre (60 g) et les grains et les gousses de vanille dans une casserole et porter à ébullition puis retirer du feu.
Dans un bol, mélanger les jaunes d’oeuf, le sucre restant (60 g), la fécule de maïs et le sel sans faire blanchir.
Incorporer le lait bouillant an mélangeant bien au fouet.
Remettre sur le feu et cuire en fouettant jusqu’à ce que le mélange épaississe (attention de ne pas trop cuire). retirer du feu et ajouter la crème fleurette. Bien mélanger.
Couvrir au contact avec un film plastique et laisser refroidir.

Lorsque la crème est la pâte sont bien froides, verser la crème dans le moule et remettre le tout au frais 12h (minimum 4h).
Mettre la grille en bas du four et préchauffer à 190˚C. Cuire le flan 45 min. à 1 h à 190˚C.
Laisser refroidir au moins 3h avant de démouler.

Il est vraiment très important d’utiliser un moule à bords hauts pour cette recette.
On peut aussi mettre 4 oufs entiers au lieu de 5 jaunes dand la préparation du flan, mais le résultat sera un peu plus dense. Personnellement je préfère n’utiliser que des jaunes et garder les blancs pour faire autre chose comme des tuiles ou des rochers coco par exemple.

images : n.v.quelques-choses

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Complètement Scone

scones, clotted cream et confiture de bleuets

scones, clotted cream et confiture de bleuets

Scone obsession ou La quête du Scone, voilà comment j’aurais pu appeler le film de ma vie ces dernières semaines (en plus de “Je croule sous le boulot et je veux juste aller dormir”). Ok, je sais, je ne suis pas la première à faire des jeux de mots avec les scones mais je n’ai pas pu résister (je vais d’ailleurs m’arrêter tout de suite parce que je suis assez nulle côté blague, demandez à mes enfants, ça les désole complètement).

Ma quête du scone a commencé par un premier essai un soir à 23h après une très looongue journée de boulot. Il s’agissait de faire quelque chose à partager le lendemain matin au petit déj. Une mini urgence donc et surtout une bonne excuse pour enfin tester la fabrication de ces délices écossais.

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À vrai dire, ce n’était pas tout a fait une première pour moi puisque j’avais déjà fait plusieurs fois des recettes de scones à l’orange et romarin, aux fraises et autres variations, je dirais plutôt que c’était un premier essai de scone classique, nature, sans artifice. Donc ce premier essai même si il était pas mal du tout, et qu’il n'est pas resté l’ombre d’un scone après le petit déjeuner, ne m’avait pas complètement satisfaite. Je trouvais que l’on sentait trop le goût de la levure. Il n’en fallait pas plus pour me donner envie d’essayer encore et encore jusqu’à ce que je trouve enfin la balance parfaite pour mes papilles. Une très bonne façon aussi d’avoir des scones presque tous les jours pendant un certain temps.
C’est tellement réconfortant un scone, c’est doux, rond, sucré mais pas trop, ça vient presque toujours avec un thé et on peut le marier avec des tonnes de confitures et si on a la chance de mettre la main sur de la Clotted Cream c’est le grand bonheur. Bref un scone c’est presque une cérémonie, une petit pause de douceur et de réconfort qui ne fait pas de mal.

scones, clotted cream et confiture de bleuets maison!!

scones, clotted cream et confiture de bleuets maison!!

scones, clotted cream et confiture de bleuets

scones, clotted cream et confiture de bleuets

Le gros truc avec cette recette, c’était d’arriver à passer le test de l’enfant n°2, super difficile en matière de Scone. Son maitre étalon étant ceux aux bleuets du Cardinal. Ça ne vous dit peut être rien, mais ce sont les meilleurs de Montréal selon elle (et j’approuve totalement) toujours servis juste comme il faut avec de la confiture de fraises et de la Clotted Cream (oui, encore elle, on y reviendra très bientôt je pense), j’avais un peu de pression.

Alors j’ai fait des recherches, regardé des vidéos de recettes “authentiques” - comme celle dans laquelle un boulanger aux allures de repris de justice explique avec une délicatesse infinie et un amour évident pour la chose sa recette pour des scones parfaits - essayé plusieurs choses et au final je crois que j’ai trouvé ma recette. Une version super simple, sans oeufs (j’ai essayé avec mais je préfère vraiment sans) mais avec de la crème sure. La crème sure, sour cream en anglais ou crème aigre, est un de ces produits laitiers dont je n’avais jamais entendu parler avant d’habiter au Canada et que je ne pourrais probablement pas retrouver partout mais qui donne un petit goût bien particulier. Ceci dit, si on n’en a pas ce n’est pas grave, on peut la remplacer par la même quantité de yaourt ou en préparer une maison mais dans ce cas là, il faut la préparer 24h à l’avance (voir le petit truc après la recette). Et puis si on préfère les scones aux raisins secs ou aux fruits, pas de problème, il suffit de les ajouter à la de la préparation. Quand à la forme, j’y suis allée avec un emporte-pièces rond basique mais si on n’en a pas, on peut aussi découper la pâte au couteau tout simplement.

Au final faire des scones, c’est pas si compliqué, il faut juste garder en tête de ne pas trop travailler la pâte, elle n’a pas besoin d’être super lisse, et de l’aplatir avec les mains plutôt que l’étaler au rouleau. Et surtout prendre le temps de les déguster et de les partager autour d’un thé, c’est encore meilleur.

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les Scones

• 200 g de farine
• 3 c à café de levure chimique (poudre à pâte)
• 35 g de sucre
• 1 pincée de sel
• 75 g de beurre froid coupé en morceaux
• 125 ml de lait
• 60 g de crème sure
• 1 oeuf battu avec un peu de lait pour dorer

Optionnel

• 80 g de raisins secs trempés dans du rhum, du thé ou de l’eau.
ou
• 80 de bleuets frais

Préchauffer le four à 200 ˚C.
Mélanger la farine, la levure, le sucre et le sel dans un bol.
Incorporer le beurre froid à la farine en mélangeant du bout des doigts ou à l’aide d’un mélangeur à pâte, jusqu'à ce que les morceaux de beurre aient la taille de petits pois.
Ajouter les fruits secs ou les fruits si besoin.
Mélanger le lait et la crème sure puis les incorporer aux ingrédients secs. Attention le mélange colle, il vaut donc mieux le travailler d’une seule main ou à l’aide d’une corne. Bien mélanger les ingrédients mais ne pas trop travailler la pâte. On peut mélanger la pâte dans le bol ou directement sur un plan de travail.
Fariner légèrement le plan de travail puis tapoter la pâte pour l’étaler sur une épaisseur d’environ 2-3 cm.
Découper les scones à l’aide d’un emporte-pièces puis les déposer sur une plaque allant au four.
Badigeonner le dessus des scones avec le mélange oeuf-lait et laisser reposer 10 min.
Cuire environ 18 min. à 200 ˚C.
Laisser tiédir avant de déguster accompagné de Clotted cream et de confiture…

On peut aussi badigeonner le dessus des scones avec un peu d’huile d’olive ou simplement un peu de lait.
Personnellement, je préfère utiliser une corne pour réaliser cette pâte, mes mains ont tendance à trop chauffer le beurre, mais ça fonctionne aussi très bien si on n’en a pas.
Pour que l’emporte-pièces ne colle pas à la pâte, on peut le tremper dans la farine entre chaque découpe.
Même s’ils sont meilleurs le jour même, les scones peuvent aussi être congelés une fois cuits et refroidis.

Crème sure maison

• 250 ml de crème fraiche (la plus grasse)
• 65 ml de lait
• 3/4 de c. à café de vinagre blanc

Mélanger le lait et le vinaigre blanc, laisser reposer 10 min. puis ajouter la crème fraiche.
Laisser reposer 24h à température ambiante.
Se conserve au réfrigérateur pendant une semaine.

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Tarte poires et amandes

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Pendant très longtemps cette recette a été un de mes classiques, je la faisais presque aussi souvent que des gâteaux au chocolat. Et puis un jour fini, plus de tarte aux poires, je ne sais pas pourquoi j'ai arrêté. Pourtant on adore les poires et les tartes chez nous mais celle là elle avait disparue de la circulation, jusqu'à ce que l'autre jour en cherchant un dessert facile à faire avec des fruits je tombe sur des poires dans ma cuisine. Question dessert facile aux fruits j'aurais pu opter pour une salade de fruits, c'est santé et y a pas plus facile mais j'avais envie de faire de la pâte. Les envies comme ça, ça ne s'explique pas il ne faut pas trop lutter parce que faire de la pâte ça détend, c’est un peu comme un moment hors du temps et sur moi ça a un effet quasi thérapeutique. Pour en revenir à cette tarte, c’est à ce moment que j'ai réalisé que je n'avais jamais fait cette recette à mes filles. Non mais! Ça faisait donc une éternité quelle avait été mise de côté. Il était temps de la faire renaitre...

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Donc voilà, ce n’est peut être pas une vraie tarte Bourdaloue, même si on n’est pas très loin, mais c’est une belle tarte d'hiver et elle va revenir plus souvent dans ma cuisine à partir de maintenant.

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Tarte aux poires et amandes

la pâte brisée

• 140 g de farine
• 70 g de beurre
• 1 jaune d'oeuf
• 30 ml d’eau froide (2 c. à soupe)
• 1 pincée de sel

la garniture

• 250 ml de crème fraîche (ou de crème sure)
• 1 ou 2 oeufs
• 2-3 c. à soupe de sucre
• 3 c. à soupe d'amandes en poudre
• 4 poires (Bartlett ou autre)

Préparer la pâte en mélangeant tous les ingrédients en même temps. Rouler en boule et laisser reposer au réfrigérateur environ 1h.
Préchauffer le four à 180°C.
Étaler la pâte et foncer un moule à tarte.
Mélanger la crème, les oeufs, le sucre et la poudre d'amandes. Verser la crème sur la pâte.
Éplucher les poires, les couper en quartiers ou en lamelles puis les déposer sur la crème.
Faire cuire 30 à 45 min.

Les proportions pour la crème peuvent varier, un peu plus de sucre si les poires ne sont pas super sucrées….
Et pour les vraiment gourmands avec une boule de crème glacée ça devrait être pas mal.

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Châtaignes et figues

Des figues gorgées de soleil et de sucre que l’on ramasse au mois d’août et des châtaignes au goût d’automne et de soirées fraiches, cette recette pourrait parfaitement résumer le passage entre les 2 saisons, le glissement tranquille vers la fraicheur, les petits frissons, les pulls que l’on commence à porter en fin de journée, l’humidité de la terre, le plaisir de marcher dans les feuilles, de ressortir ses chaussures et ses vestes, cette lumière bien particulière de l’automne… Bref un parfum de rentrée des classes, un nouveau chapitre dans l’année.

Je suis une grande fan des figues, je crois que je pourrais en manger presque tous les jours quand c’est la saison. J’en fais toujours quelques pots de confiture pour faire durer l’été, quelque fois une tarte mais j’aime surtout les manger comme ça, sans rien, tout simplement. Alors même si je rêve devant certaines recettes aux figues, il est assez rare que je les fasse, probablement par peur de gâcher ce plaisir simple. Mais dans cette recette, en plus des figues il y avait la farine de châtaignes qui m’évoque toujours les parfums de la Corse et le goût des beignets à la farine de châtaigne de ma Minnà et le romarin, ma plante aromatique préférée, je ne pouvais donc tout simplement pas passer à côté sans l’essayer.

C’est vrai qu’elle n’est pas aussi neutre que les autres cette farine de châtaigne avec son goût bien particulier à la fois doux et rustique, elle n’est d’ailleurs souvent utilisée qu’en petites touches dans les recettes. Mais avec la vague du sans gluten, on la voit de plus en plus et de plus en plus souvent en tant que vedette et ça fait du bien. La mienne je la rapporte de Corse à chaque fois que j’y vais et comme je ne l’utilise pas tous les jours et qu’elle a toujours pour moi une petit côté rare donc précieux, je la conserve au congélateur pour qu’elle garde toute sa saveur et son parfum. Je la ressort dès que je trouve une recette qui me semble valoir la peine d’entamer mon trésor, je commence d’ailleurs a en avoir quelques unes.

En ce qui concerne ce gâteau de transition ou de début d’automne, il est vraiment délicieux, pas sec du tout (il reste d’ailleurs assez humide) et il cale bien les fringales d’après midi. Je suis sûre qu’il serait parfait après une longue marche en forêt.

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Gâteau figues, châtaignes et romarin

• 6-8 figues
• 5 oeufs
• 180 de sucre (complet de préférence)
• 160 g de farine de châtaigne
• 40 g de fécule de maïs (Maïzena)
• 200 g de beurre fondu
• 1 c. à café d'extrait de vanille
• un brin de romarin

Préchauffer le four à 180°C.
Beurrer et fariner un moule à manqué d'environ 20 cm de diamètre ou un moule carré.
Effeuiller et hacher finement le romarin.
Fouetter les oeufs et le sucre jusqu'à ce que le mélange blanchisse puis ajouter la farine, la fécule de maïs, le beurre, la vanille et le romarin. Bien mélanger.
Couper les figues en morceaux et les mélanger à la pâte avec une spatule. Verser dans le moule et cuire environ 45 minutes (vérifier en piquant avec la pointe d’un couteau ou un cure dents qui doit ressortir sec).
Laisser tiédir avant de couper.

images : n.v.quelques-choses

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