Krumiri ou crumiri

Est ce que c'est l'arrivée à grands pas des vacances ou le changement de saison mais en ce moment, je suis prise d'une envie irrépressible de vider les placards.
Si j'ai un petite tendance à accumuler (c'est de famille je crois), j'ai aussi toujours eu une sorte d'angoisse d'être coincée par les choses, de ne pas pouvoir voyager léger… Alors voilà, je garde, je garde jusqu'au jour ou je craque, il me faut de l'air, je trie et c'est un fait avec l'arrivée des vacances cette envie de faire du vide et d'épurer est encore plus forte. À ce sujet "L'art de l'essentiel" de Dominique Loreau est un petit livre qui explique bien la nécessité et le bénéfice de faire du tri (j'ai eu droit aux moqueries des ados quand je l'ai rapporté à la maison mais je résiste, j'y crois). Et si je suis loin d'être zen, quand je trie je me dis que je suis sur la bonne voie.

Bon, pour en revenir aux krumiri, c'est en vidant mes placards, que je suis tombée sur un petit fond de semoule de maïs que j'ai mis illico avec d'autres petites choses (des pastilles de chocolat blanc, des dattes...) sur ma liste des ingrédients à utiliser avant les vacances histoire d'alléger les placards pour la rentrée.

Cette semoule je l'avais achetée justement pour faire des Krumiri, ces petits biscuits italiens en forme de "moustache" doux, légèrement croquants et délicats, dont j'avais trouvé la recette chez Chocolat & Zucchini (est ce que j'ai déjà dis que je suis fan de ce blog?) et que j'avais adoré. Alors quand j'ai sorti ce petit reste de semoule du placard j'ai tout de suite su ce que j'allais en faire. Pour la recette, il n'y a rien à dire, rien à changer, elle est parfaite (j'en ai testé d'autres comme celle là mais un peu trop grasse à mon goût) alors la voilà.
Probablement qu'à la rentrée j'irai me réapprovisionner en semoule de maïs, mais en attendant, je vais continuer mon tri en croquant quelques Krumiri...

Krumiri (ou Crumiri)

(recette : Chocolat et Zucchini adaptée de Cream Puffs in Venice)

• 180 g de beurre doux à température ambiante
• 140 g de sucre
• 2 oeufs
• 1 c. à café d'extrait de vanille
• 240 g de farine
• 110 g de semoule de maïs très fine (de préférence pas instantanée)
• zeste de citron (optionnel)

Préchauffer le four à 180°C.
Dans un bol, mélanger le beurre et le sucre jusqu'à obtenir une consistance crémeuse puis ajouter les oeufs un à un et l'extrait de vanille. Dans un autre bol, mélanger les ingrédients secs entre eux (farine, semoule et sel) et les incorporer aux ingrédients humides. Ajouter les zestes de citron et mélanger rapidement.
Mettre la pâte dans une poche à douille munie d'un embout en étoile d'environ 2 cm de diamètre. Former des biscuits longs d'environ 10 cm ou courbés (comme des moustaches) en les espaçant bien sur une plaque recouverte de papier cuisson.
Cuire environ 15 min. Les biscuits restent assez clairs mais le tour est légèrement doré.

La pâte étant très très épaisse elle est assez difficile à faire passer dans la douille.
On peut aussi tout simplement former des petits tas assez espacés à l'aide d'une cuillère.
Ces biscuits se gardent facilement une semaine dans une boite hermétique.

 

images : n.v. quelques-choses

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Sablés au beurre de... noisette

Non ce n'est pas vraiment la recette "objectif maillot" mais l'été est encore loin et puis si ils ne sont pas super light, ils sont super bons ces petits sablés alors tant pis pour le maillot. La recette originale était au beurre d'arachide mais comme chez nous il est souvent réquisitionné pour les tartines de l'ado nº1 et que j'ai un faible pour le beurre de noisette, je l'ai rebaptisé.
Pour moi, le beurre d'arachide, c'est l'Amérique du Nord. C'est là que je l'ai vraiment découvert (ah! le fameux sandwich PBJ que je n'arrive toujours pas vraiment à apprécier à sa juste valeur) ainsi que ses cousins beurre de noisette (un vrai coup de foudre celui là), d'amande, de noix de cajou… Il y avait bien eu un premier contact vers 10 ans avec une tartine de Dakatine* qu'une de mes cousines m'avait fait goûter mais tout ça était encore bien mystérieux. Et puis, je crois que c'est surtout l'emballage qui m'avait marqué à cette époque, une boite de métal avec dessus le portrait d'un garçon blond engouffrant une tartine, un vrai mini traumatisme.

Pour en revenir à nos petits sablés pas light mais bons, on peut varier les plaisirs en utilisant du beurre de noisette bien sûr mais aussi d'amande ou d'arachide ou en mélanger deux histoire de finir des pots. Du beurre d'arachide crunchy c'est aussi super et ça change un peu la texture quand aux beurres de noix et fruits secs, c'est pas mal non plus. Enfin des tas de variations en perspective quoi!

Sablés au beurre de noisette (ou autre)

• 120 g de beurre mou
• 125 g de beurre de noisettes
• 150 g de sucre roux (on peut réduire si le beurre de noisettes utilisé est sucré)
• 1 c. à café d'extrait de vanille
• 1 c. à café de bicarbonate de soude
• 220 gr de farine
• 50 gr de sucre roux pour rouler à la fin

Préchauffer le four à 180°C.
Fouetter le sucre, le beurre et le beurre de noisettes. Ajouter la farine, le bicarbonate et l'extrait de vanille. Mélanger avec une cuillère en bois puis à la main. Laisser reposer une vingtaine de minutes au frais. Prélever des noix de pâtes et les rouler dans le sucre roux puis les aplatir et les déposer sur une plaque de cuisson.
Cuire environ 12 minutes et laisser refroidir avant de décoller (attention ça casse).

Comme la pâte est assez friable, il ne faut pas hésiter à bien la serrer pour former des petites boules. Et si vous pouvez utiliser du sucre avec des grains plus gros pour le roulage de la fin c'est encore mieux.

* Si vous ne connaissez pas la Dakatine son nom vient d'une contraction de Dakar et tartine, il s'agit simplement d'un beurre d'arachide crémeux. 

photos : n.v quelques-choses

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Sablés chocolat-olives noires

C'est après avoir gouté aux sablés chocolat-olives noires de Catherine de Dinette Nationale que l'envie de retrouver le goût de ce duo s'est transformée peu à peu en véritable obsession. J'adore le chocolat et avec une pointe de sel c'est vraiment pas mal, alors pourquoi pas avec des olives. Voilà ce que je m'étais dit en voyant ces sablés, mais à la première bouchée mes papilles se sont emballées, c'était mortel...
Idée fixe donc : arriver à retrouver cette sensation. Après plusieurs essais plus ou moins réussis (trop gras, pas assez d'olives, pas les bonnes olives...) j'ai trouvé. Voilà donc ma version testée, re-testée et approuvée par Emma (l'ado nº 2) de ces sablés qui sont devenus ses préférés.
Merci Catherine

Sablés chocolat-olives noires

• 100 g de beurre
• 70 g de sucre
• 150 g de farine
• 2 jaunes d'oeufs
• 1/2 c. à café de levure chimique
• 30 gr de cacao en poudre
•45 g d'olives noires grecques dénoyautées et hachées

Mélanger le beurre, le sucre et les jaunes d'oeufs à l'aide d'une spatule jusqu'à obtenir un mélange crémeux. Ajouter la farine, la levure, le cacao, les olives hachées et mélanger de nouveau  pour former une boule sans trop travailler la pâte. Former 2 boudins d'environ 3 cm de diamètre et les envelopper dans du film plastique. Réserver 1h au réfrigérateur.
Précahuffer le four à 180°C.
Couper les boudins de pâte en tranches de 1cm d'épaisseur et les placer sur une plaque de cuisson. Cuire 10 min. Laisser refroidir avant de manger si vous pouvez.

photos : n.v quelques-choses

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Les Navettes

De l'eau de fleur d'oranger, de l'huile d'olive, un petit goût de Provence et une forme qui reprend celle des barques des pécheurs, voilà ce qui pourrait résumer ce que sont les navettes. Des biscuits secs délicatement parfumés et pas trop sucrés qui sont probablement avec les canistrelli mes biscuits préférés. Ok il y en beaucoup d'autres, mais peu qui soient à ce point, pour moi en tout cas, des condensés de saveurs et de souvenirs d'enfance.

Traditionnellement, on offrait et on mangeait les navettes le 2 février, pour la Chandeleur, à la place des crêpes mais très honnêtement, moi, je pourrais en manger n'importe quand. 
Les plus célèbres et les meilleures (je dis ça sans parti pris bien sûr) sont faites au four des navettes , la plus vieille boulangerie de Marseille situé à coté de l'Abbaye Saint-Victor. Mmmm, ce parfum de fleur d'oranger!!! Le bonheur!
Mais comme Marseille c'est pas la porte à côté quand on habite en Amérique du nord, il faut bien trouver des solutions pour combler les accès de gourmandises. Alors voilà une petite recette qui sans être exactement la vraie s'en approche vraiment beaucoup.

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Navettes

• 250 g de farine
• 90 g de sucre
• 1 oeuf
• 2 c. à soupe d'huile d'olive
• 5 c. à soupe d'eau de fleur d'oranger
• 1 pincée de sel

Préchauffer le four à 180°C.
Mélanger l'oeuf et le sucre jusqu'à ce que le mélange blanchisse. Ajouter l'huile, le sel, l'eau de fleur d'oranger et mélanger. Ajouter la farine et mélanger de nouveau puis former une boule. La pâte est compacte et molle mais ne doit pas coller aux doigts.
Former une dizaine de boudins d'environ 10 cm de longueur puis faire une entaille au centre dans le sens de la longueur. Déposer sur un plaque recouverte de papier cuisson et badigeonner d'eau de fleur d'oranger.
Cuire d'abord 15 min. à 180°C puis 15 min. en baissant le four à 140°C. On peut ensuite faire dorer 4 min. au grill en surveillant bien. Les navettes doivent rester assez pâles.

Originalement, les navettes ont une forme plutôt tubulaire, mais je préfère leur donner une forme de barquette en pinçant légèrement les extrémités.

À Montréal, on peut trouver des navettes chez La Cardeline, une pâtisserie-biscuiterie-café qui est la seule au Canada (et peut être même en Amérique du nord d'après son propriétaire) à en fabriquer. J'ai testé, elles sont vraiment pas mal du tout mais plutôt sablées, pas tout a fait comme de celles de mon enfance.

photos : n.v. quelques-choses

 

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presque des cookies

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Quelques fois, je retrouve dans mes placard des restes d'ingrédients achetés spécialement pour une recette et qui sont là à attendre qu'on les utilise. Comme ces tranches d'ananas confites achetées pour une recette de biscotti - pas mal du tout d'ailleurs - que j'avais un peu oubliées. J'avais envie de quelque chose de moins sec que des biscotti cette fois, quelque chose comme des cookies. J'ai bien une recette de super cookies au chocolat (très proche de celle de Rose Bakery) mais je la trouve un peu trop riche à la base alors avec du chocolat au lait et de l'ananas confit je me suis dis qu'on risquait de frôler l'overdose.
Alors voilà, j'ai fait ma petite adaptation de plusieurs recettes pour un résultat est un peu plus gonflé et un peu plus moelleux qu'un "vrai cookie" que j'aime beaucoup et qui en plus a passé le test ados...

“cookies” chocolat au lait et ananas confit

• 150 g de sucre roux
• 2 oeufs
• 350 g de farine
• 200 g de beurre mou
• 1/2 sachet de levure chimique (1c. à café de poudre à pâte)
• 1 sachet de sucre vanillé (optionnel)
• 1 pincée de sel
• 150 g de chocolat au lait (prendre du chocolat à pâtisser)
• 40 g d'ananas confit coupé en petits morceaux (environ 2 tranches)

Préchauffer le four à 200 °C. Battre les oeufs et le sucre au moins une minute (au batteur si possible). Incorporer la farine, le sel, la levure et le beurre. Pétrir la pâte à la main. Casser le chocolat en morceaux et l'ajouter ainsi que les morceaux d'ananas à la pâte. Disposer des "boulettes" de pâte bien espacées sur une plaque recouverte de papier cuisson.
Cuire 10 min.

J'ai testé avec du chocolat noir et sans ananas c'était très bon aussi et nettement moins sucré.
La prochaine fois, ce sera avec du gingembre confit, il y a un petit morceau qui attend son tour...

photos : n.v. quelques-choses

 

 

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