L'été en pots - bleuets et abricots

Vous reprendrez bien un p’tit peu de chaleur?
J’avais failli partager ces recettes en hiver, super en retard ou trop en avance, je ne sais pas, mais ouvrir un pot de confiture de bleuets alors il faisait froid dehors m’en avait donné l’envie. C’est tellement bon cette sensation de retrouver un bref instant un peu de chaleur et de soleil sur une tartine. Un vrai moment de bonheur, un mini remède contre à la déprime d’hiver. Et quand ce sont des confitures maison, y a pas à dire, c’est encore meilleur. Et puis les pots on défilé, les mois aussi et me voilà enfin prête à partager tout ça alors que l’été est bientôt terminé.

Faire des confitures c’est assez simple une fois passé les premières appréhensions. Pas besoin d’une tonne d’ingrédients ni d’un savoir faire de grand chef. De bons fruits, du sucre, du jus de citron, quelques pots, un peu de temps, c’est tout. Pour les fruits je précise, oui, on peut utiliser des fruits moches et un peu abimés, mais attention, s’ils sont pourris il n’y aura pas de miracle, le résultat final le sera malheureusement probablement aussi. Alors si on ne veut pas être déçu plus tard, il vaut mieux éliminer tout de suite les fruits trop passés.
Question saveurs, bien sûr on peut expérimenter, faire des mélanges fous, ajouter des épices… mais la base et le processus sont toujours un peu les mêmes.
En ce qui me concerne, même si j’aime bien gouter de choses que je ne connais pas, laisser mes papilles voyager, j’avoue que j’ai quand même un faible pour les choses assez simples presque classiques. J’aime bien sentir le vrai goût des choses, essayer de garder la saveur des fruits le plus proche possible de ce qu’elle est lorsqu’ils sont frais. Bref pas trop de flafla pour moi.

Pendant plusieurs années, je n’ai quasiment fait que de la confiture de figues , toujours avec la même recette en ajoutant ou pas un peu de rhum à la fin selon mes humeurs. C’est toujours ma préférée, elle me rappelle tellement la Corse. Et puis l’envie de prolonger le plaisir d’autres fruits et les demandes spéciales de chacun, ont allongés la liste des confitures annuelles et la quantité de pots dans mes placards. Bleuets pour l’enfant n˚1, abricots pour la moustache et l’enfant n˚2, ce sont les dernières confitures à avoir été réalisées cet été.

Confiture de bleuets

Pour environ 4 pots de 250 ml

• 1,2 kg de bleuets (les bleuets du Lac Saint Jean c’est encore mieux)
• 600 g de sucre
• 4 c. à soupe de jus de citron

La veille, mettre tout les ingrédients dans une grande casserole et porter à ébullition.
Couvrir à l’aide d’un film plastique ou d’un couvercle et laisser reposer jusqu’au lendemain.
Le jour de cuisson, préparer le pots stérilisés et mettre 2 petites assiettes au congélateur (pour vérifier la cuisson à la fin).
Remettre la casserole sur le feu et faire cuire en remuant souvent jusqu’au point de gélification. Pour vérifier la cuisson sortir une des petites assiettes du congélateur et y déposer un peu de confiture. Si elle fige c'est qu'elle est prête sinon il faut laisser cuire encore un peu (l'autre assiette sert pour vérifier une seconde fois si besoin) mais attention de ne pas faire trop cuire.
Remplir les pots jusqu'à 6mm du bord, fermer et conserver...

Confiture d’abricots et miel

Pour 5-6 pots de 250 ml

• 1.5 kg d’abricots
• 350 g de sucre
• 375 g de mel
• 5 c. à soupe de jus de citron
• 1 gousse de vanille

Laver, dénoyauter et couper les abricots.
Mettre les fruits, le sucre, le miel, le citron et les graines de la gousse de vanille dans une grande casserole et laisser macérer 1h (ou toute la nuit si on veut).
Préparer les pots stérilisés.
Porter la préparation à ébullition en remuant souvent et cuire jusqu’au point de gélification (test de l’assiette voir plus haut).
Laisser reposer quelques minutes hors du feu et mettre en pots.

On peut simplement retourner les pots remplis et bien fermés et attendre qu’ils soient complètement refroidis avant de les ranger pour les conserver, mais si vous voulez leur faire subir un petit traitement thermique pour les garder sans crainte hors du frigo, les explications sont ici.

images : n.v.quelques-choses

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Gâteau "croustillant" aux bleuets

Encore une recette qui patiente depuis la fin de l’été dans mon ordi. Manque de temps, de motivation aussi peut être, et voilà qu’elle arrive complètement hors saison juste avant les fêtes de fin d’année.
On va dire que c’est pas si grave et que les fruits congelés ça peut aussi marcher si on ne veut pas patienter jusqu’à l’été prochain.

La recette originale prévoyait des myrtilles, mais faute d’en trouver, j’avais utilisé des bleuets et ça a très bien fonctionné. Après tout, c’est quand même la même famille et puis c’était la saison.
Cette recette, nécessitait aussi originalement de la farine bise et de la farine d’épeautre, mais comme je n’en avais pas, pas plus que l’envie d’aller courir en chercher alors que j’avais quelques reste de farines inutilisées dans mon placard, le genre d’ingrédients qu’on achète pour une recette particulier et qui reste là pendant des mois à attendre, j’ai donc décidé d’utiliser les “restes”. Un mélange de farine d’avoine, de riz et d’amandes pour remplacer le mélange farine bise et d’épeautre original, ça devait pouvoir marcher. Le résultat a été plus que bon, et mes placards se sont retrouvés allégés.
En passant, j’aime de plus en plus utiliser le mélange farine d’amande et farine de riz, je trouve que les 2 vont bien ensemble. Le riz apporte un peu de sec, de “croustillant“ et la farine d’amande un peu de moelleux. Bref ça s’équilibre bien.

Alors voilà, une recette un peu hors saison de gâteau parfait pour accompagner un bon thé, mais qui pourrait très certainement être adaptée avec des fruits un peu plus hivernaux.

Gâteau croustillant aux bleuets (ou myrtilles)

pour le Crumble

• 60 g de farine de riz
• 60 g de farine d’avoine
(originalement 60 g de farine bise + 60 g de farine d’épeautre)
• 1 c. à soupe de cassonade
• 3 c. à soupe de sucre
• • 1/2 c. à café de lever (poudre à pâte)
• 1/2 c. à café de cannelle moulue
• 1 pincée de fleur de sel
• 35 g de beurre froid
• 1 oeuf

le mélange sec

• 70 g de farine d’amandes
• 70 g de farine de riz
• 130 g de farine d’avoine
(originalement 150 g de farine bise + 120 g de farine d’épeautre)
• 100 g de sucre
• 75 g de cassonade
• 1 c. à café de cannelle moulue
• 1/2 c. à café de fleur de sel
• 115 g de beurre mou

le mélange humide

• 180 ml de lait (ou mélange crème liquide + lait)
• 80 g de yogourt nature
• 4 jaunes d’oeufs
• 2 c. à café d’extrait de vanille
• 300 g de bleuets ou myrtilles

Préchauffer le four à 180ºC et beurrer un moule d’environ 20 cm de diamètre.
Préparer le curable en mélangeant la farine, le sucre, la cannelle la levure et le sel avec le beurre pour obtenir un sable grossier. Ajouter l’oeuf entier et travailler du bout des doigts pour obtenir es grumeaux de taille différentes. Réserver.
Tamiser les ingrédients secs dans le bol d’un robot, ajouter le beurre mou et mélanger.
Battre les ingrédients liquides (lait, jaunes d’oeufs, yogourt et extrait de vanille) et les incorporer à la préparation. Battre pour obtenir une pâte assez liquide et lisse.
Verser la moitié de la pâte dans le moule puis répartir la moitié de fruits dessus. Recouvrir du reste de pâte lisser un peu puis et terminer par le reste des fruits. Recouvrir avec le Crumble.
Cuire 55 à 65 minutes en tournant le plat mi-cuisson.

images : n.v.quelques-choses

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Les bleuets au chocolat

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Le plus difficile avec les bleuets au chocolat - avec les bleuets tout court d'ailleurs - c'est d'arriver à en manger avant qu'il n'en reste plus, parce que pour ce qui est de la recette franchement rien de compliqué. D'ailleurs est ce qu'on peut encore appeler ça une recette. Il faut des bleuets, du bon chocolat et un peu de patience c'est tout.
Ce week-end, j'ai du me battre avec non pas 2, mais 3 ados pour arriver à en sauver quelques uns de ces petits délices. Parce que voilà, on a un "nouvel enfant" chez nous depuis une semaine. Et oui, Un garçon vient d'entrer dans notre maison, il s'appelle David (mais risque d'être rebaptiser rapido ado n°3), il vient d'Allemagne, il est très cool et il va passer toute l'année scolaire avec nous. Bref on est tous super contents. Donc vu la vitesse à laquelle ils ont disparus, je peux dire que l'ado n°3, les bleuets au chocolat, il a beaucoup aimé.

Je me rappelle que moi aussi la première fois que j'ai goûté à ces bleuets enrobés, ça a été toute une découverte. Moi, je connaissais plutôt les myrtilles, cousines plus acides des bleuets (j'ai d'ailleurs toujours en tête un incroyable souvenir des tartes aux myrtilles que je mangeais enfant dans l'Ardèche), mais les bleuets pas vraiment, ou plutôt pas les bons. J'avais juste eu un aperçu de bleuets américains plutôt énormes et pas super goûteux donc pas une grande envie de retenter l'expérience. Et puis voilà, je ne sais plus trop comment, je me suis retrouvée un jour à la fin de l'été avec une boite de bleuets enrobés de chocolat des Pères Trappistes et là, ça a été une toute autre expérience. Ok il y avait le chocolat mais c'est surtout le petit goût, frais fruité et subtil du petit bleuet prisonnier à l'intérieur que j'ai adoré. C'est là que j'ai découvert que franchement, sans vouloir vexer qui que ce soit, les petits bleuets du Lac-St-Jean avec leur taille de mini pierres précieuses et leur gout délicat sont vraiment les meilleurs. 
Alors comme c'est pile la bonne période pour trouver ces petits bijoux bleus, moi je dis qu'il faut en profite à fond, avec ou sans chocolat.

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Les bleuets au chocolat

• 150 g de bleuets de préférence du Lac-St-Jean (une barquette)
• 150 g environ de chocolat noir

Faire fondre le chocolat au bain-marie. Ajouter les bleuets par petites quantités. Les enrober de chocolat puis les sortir à l'aide d'une fourchette et les placer sur un plaque de silicone ou sur une feuille de papier cuisson. Laisser le chocolat refroidir  et se figure puis placer au réfrigérateur.
C'est tout!

Les bleuets au chocolat peuvent se garder une semaine au réfrigérateur enfermés dans une boite hermétiquement fermée.On peut aussi déposer les bleuets enrobés sur un film plastique bien tendu sur un plat.

 

images : n.v.quelques-choses

 

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