Betterave, orange etc.

Ça a commencé par la recherche d’une petite entrée légère à apporter chez des amis pendant les fêtes de fin d’années, et ça s’est terminé par un coup de foudre pour une recette classique qui se réalise en un clin d’oeil.
Peu d’ingrédients et un résultat aussi jolie que bon, exactement tout ce que j’aime.
Des oranges parce qu’en hiver on a toujours besoin de vitamines et des betteraves, parce que j’adore leur couleur et leur goût un peu terreux et puis quand même, le mariage betterave-orange, c’est un classique. Ce qui était moins classique pour moi, c’est la façon de cuire les betteraves. Parce que même si la cuisson au four en papillote de ces légumes ça ne date pas d’hier, j’en étais toujours à les cuire dans de l’eau ou à les consommer simplement crues. Et oui, j’avoue que je manquais vraiment un truc simple et qui change tout. Donc voilà, petite révélation pour moi, les betteraves cuites en papillotes au four c’est vraiment autre chose. Et oui, je m’extasie encore facilement, devant des petites choses comme ça.

Bon dans cette petite recette, il y a aussi la sauce, douce avec sa petite touche de miel et de vinaigre balsamique et délicatement parfumée aux zestes d’orange. Là aussi, rien de compliquée non plus des ingrédients tout ce qu’il y a de plus classiques mais en proportions parfaites.
Bref je n’a rien changé à cette recette, je me suis juste contentée de la faire et refaire plusieurs fois depuis et toujours avec le même succès.

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Salade betterave orange Feta

• 3 betteraves
• 3 oranges
• Feta au goût

Pour sauce sauce

• 3 c. à soupe de vinaigre balsamique
• 2 c. à café de moutarde Dijon
• 2 c. à café de zestes d’orange
• 1 c. à café de miel
• 80 ml d’huile d’olive
• sel et poivre

Pour servir

• pousses d’épinards
• noisettes concassées (optionnelles)

Enrober les betteraves d’huile d’olive, les mettre en papillotes dans du papier cuisson et faire cuire 1h dans un four préchauffer à 200°C. Vérifier la cuisson en plantant la pointe d’un couteau.
Préparer la sauce en mélangeant tous les ingrédients et réserver.
Laisser refroidir les betteraves puis les éplucher et les trancher en rondelles.
Peler les oranges à vif et les trancher en rondelles.
Dans un plat, alterner les tranche de betteraves avec les tranches d’orange pour former une rosace.
Émietter la Feta sur la rosace, ajouter quelques noisettes concassées (optionnel) et arroser avec la moitié de la sauce au moment de servir.
Servir accompagné des pousses d’épinards assaisonnées avec le reste de la sauce.

On peut réduire de moitié la quantité d’ingrédients pour la sauce si on n’ajoute pas les épinards,

images : n.v.quelques-choses

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Le Tzatziki

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Le Tzatziki (ou djadjik pour les turcs) est une de ces recettes super fraîches simplement parfaites pour l'été aussi. J'avais tout d'abord prévu mettre cette recette ici au début de l'été, quand il a commencé à faire bien chaud ici. Et puis il y a eu les vacances (avec le rythme de fou qui va avec juste avant de partir), le retour de notre David  "fils" allemand chez lui, la folle reprise du boulot et le départ de l'ado n°2 pour un an, bref un enchainement de choses qui m'ont un peu éloignée de cet espace. Heureusement cette année l'été et la chaleur semblent vouloir se prolonger plus que d'habitude ici à Montréal aussi je me suis dit qu'il n'était pas trop tard pour refaire un petit Tzatziki et en partager la recette.
La première fois que j'en ai entendu parlé et que j'en ai gouté, je devais avoir autour de 8 ans je crois, c'était mon père qui l'avait préparé. De retour de voyage en Grèce, il avait ramené dans ses bagages, des ceintures faites de fausses pièces d'or, des choses brillantes comme un trésor de pirate, des Dolmas (ces feuilles de vignes farcies de riz) et le Tzatziki. Je ne suis pas sûre d'avoir vraiment aimé sur le moment mais maintenant c'est une des rares choses contenant du concombre que je peux manger. Il faut dire que le concombre et moi ce n'est pas vraiment une histoire d'amour, enfin, c'est plutôt mon corps qui n'aime malheureusement pas le concombre et c'est vraiment dommage vu le capital fraicheur et légèreté du Cucurbitacé.

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D'habitude, je fais mon Tzatziki sans réfléchir; du concombre, du yaourt ou du fromage blanc selon ce que j'ai sous la main, de la menthe de l'ail plus ou moins selon qui va le manger (plutôt moins pour moi d'ailleurs), du sel du poivre et voilà. Je ne me pose pas vraiment de questions sur les quantités, je goûte mais cette fois ci, je voulais le préparer un peu plus dans les règles de l'art. Alors voilà, une recette en provenance directe d'un cuisinier grec (désolée, j'ai oublié la source exacte). C'est un peu plus long mais aussi délicieux. Dans le futur, je pense que je vais naviguer entre cette recette plus traditionnelle et mes improvisations.

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le Tzatziki

• 2 concombre anglais
• 600 g de yaourt grec de brebis
• 2 pincées de menthe séchée
• 2 gousses d'ail
• 2 c. à soupe d'huile d'olive
• sel et poivre

Déposer un torchon propre dans une passoire au dessus d'un saladier et y verser le yaourt grec et laisser égoutter pendant 3h.
Sans les éplucher, couper les concombres en deux dans le sens de la longueur en retirer les graines puis les couper en très petits cubes. Saupoudrer de sel et les laisser dégorger dans une passoire pendant environ 30 min.
Dans un bol, mélanger le yaourt écouter, les dés de concombre, 2 pincées de menthe sèche, 2 c. à soupe d'huile d'olive (on peut en ajouter un peu si on trouve le tout trop compact), sel et poivre au goût.
Laisser reposer au frais au moins 1 h. 

On peut aussi taper le concombre si on ne veut pas de morceaux
J'ai servi mon Tzatziki dans des petits concombre libanais évidés mais on peut le manger avec du pain pita, en accompagner du poulet... Il n'y pas de limites.

 

images : n.v. quelques-choses

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gnocchi ricotta et épinards

J’avoue, je n’ai pas beaucoup de livres de cuisine. Je suis souvent très très tentée d’en acheter, j’adore les lire, les feuilleter et je peux rester des heures à les découvrir, baver dessus, mais comment dire, ils m’intimident et je me suis rendue compte qu’il y en a vraiment peu dont je me sers réellement pour cuisiner. Alors voilà, depuis quelques années j’ai fait du tri, gardé ceux que j'ouvrais le plus souvent et j’en achète vraiment très rarement (ok, j'ai quand même une liste de ceux qui me feraient bien craquer mais je résiste).

Le livre « My Little Italy » de Laura Zavan fait partie de ceux que je garde et que je consulte souvent. Il m’a été offert il y a maintenant quelques années pour mon anniversaire et c’est une mine d’informations sur les produits et ingrédients classiques de la cuisine italienne. J’aime son petit coté rétro qui me fait penser aux vieilles revues de cuisine de ma grand –mère, mais c'est surtout pour ses recettes simples, authentiques et quasi inratables que je l'aime et en particulier pour celle des gnocchi à la ricotta et aux épinards, une de mes préférées.

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Pas de patates pour ces gnocchi mais de la légèreté et des saveurs assez douces. C’est une recette super facile et plutôt rapide à faire quand on a pris le coup de main pour former les gnocchi. Et en plus on peut la préparer à l’avance.

Gnocchi ricotta épinards

(tiré de "My Little Italy" de Laura Zavan)
Pour 6 personnes

• 500 g de ricotta
• 250 g d’épinards cuits
• 150 g de farine
• 1 œuf (gros)
• 60 g de parmesan fraichement râpé + 40 g pour le service
• 70 g d’échalote (françaises) hachées
• 12 feuilles de sauge
• 5 branches de marjolaine ou une petit bouquet de basilic
• noix de muscade
• sel
• poivre

Hacher les échalotes et les herbes et les faire revenir avec 2 noix de beurre. Mouiller avec un peu d’eau, en rajouter quand il n’y en a plus.
Mixer les épinards avec l’œuf et la moitié des échalotes. Ajouter les 60 g de parmesan, de la noix de muscade, saler et poivrer. Bien mélanger puis incorporer la farine.
Former les gnocchi (un peu comme des quenelles) à l’aide de 2 cuillères à café et les faire cuire par petites quantité dans une grande casserole d’eau bouillante. Lorsqu’ils remontent à la surface, sortir les gnocchi de l’eau à l’aide d’une écumoire et les déposer dans un plat légèrement huilé.

Avant de servir, replonger les gnocchi 30 secondes dans l’eau bouillante. Assaisonner de beurre fondu, du reste des échalotes et saupoudrer de parmesan râpé.

Pour tester la pâte, former une "quenelle" et la plonger 2 minutes dans l’eau bouillante. Ajouter un peu de farine si la pâte est trop molle.
On peut préparer les gnocchi la veille et les garder au réfrigérateur protégée par du film plastique.
Si on veut réduire la quantité de beurre, il suffit d'ajouter un peu d’eau de cuisson à l’assaisonnement.

 

images : n.v. quelques-choses

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ma pissaladière

De retour après une super pause vacances (3 semaines trop géniales en Espagne) dont on parlera peut être une autre fois, c'est le retour à la réalité. Alors pour éviter de se laisser abattre par la perte de quelques degrés et l'approche de la rentrée, on continue de se nourrir de trucs simples qui rappellent le sud. Des tomates, du jambon ou une pissaladière un dimanche midi.
Sorte de pizza sans tomate et plein d'oignons la pissaladière est une spécialité Niçoise que l'on retrouve à peu près partout en Provence. C'est pas compliqué, de la pâte à pain, des anchois, des olives, de l'huile d'olive, du pissalat (pâte d'anchois et sardines) si on veut faire ça comme la vraie et des oignons. Il faut juste être patient et ne pas avoir peur de pleurer. Pour ma pissaladière, je n'utilise pas de pâte à pain ni pissalat mais j'aime que la pâte soit fine et qu'il y ait beaucoup d'oignons. Chez moi la pissaladière c'est une histoire qui dure et, un peu comme  les poivrons grillés, une recette quasi indissociable des apéros, des amis mais aussi de l'été.

Entre le croustillant de la pâte, la douceur des oignons et la petite touche salée apportée par les anchois, difficile de résister, pour preuve l'ado numéro 2 prise en flagrant délit...

Pissaladière

la pâte

• 200 g de farine
• une pincée de sel
• 7 ou 8 c. à soupe d'eau tiède
• 7 c. à soupe d'huile d'olive

Mélanger rapidement tous les ingrédients, former une boule et réserver.

la garniture

• environ 1 kg d'oignons jaunes
• sel et poivre
• huile d'olive
• filets d'anchois dans l'huile d'olive
• quelques olives noires niçoises ou "grecques" (dénoyautées c'est mieux)

Éplucher et trancher les oignons. Faire chauffer 2 ou 3 c. à soupe d'huile d'olive et y faire revenir tranquillement les oignons. Laisser cuire doucement, les oignons deviennent tendres, doux et un peu dorés (ça peut prendre 1h). Saler et poivrer.
Préchauffer le four à 180°C.
Étaler finement la pâte sur un plan de travail fariné puis la déposer sur une plaque allant au four (pas besoin de huiler la plaque). Répartir les oignons sur la pâte puis disposer les filets d'anchois égouttés et les olives noires dénoyautées. Enfourner et cuire environ 40 min. ou jusqu'à ce que les bords de la pissaladière soient légèrement dorés. Laisser refroidir avant de manger.

La pissaladière se mange plutôt froide mais tiède c'est pas mal aussi.

images : n.v. quelques-choses

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Fêtes, amis et poivrons grillés

Ah les paradoxes humains, j'ai toujours été assez sauvage (rester seule plusieurs jours ne me fait pas peur et il faut un certain temps pour m'apprivoiser, vous pouvez demander à mon entourage) mais j'ai aussi toujours aimé faire des fêtes, des apéros, réunir des amis. Pas vraiment de façon formelle, plutôt brouillonne en fait, juste histoire de partager un moment. Même dans mes plus petits appartements comme ces studios parisiens ou il n'y a finalement de place que pour un lit et une étagère, on finissait par se retrouver histoire de passer plus de temps ensemble, boire un verre en partageant des chips (et oui!) mais pas que et souvent un gâteau au chocolat (j'ai l'impression d'avoir toujours fait des gâteaux au chocolat). Tranquillement les chips ont laissé la place à d'autres choses parce que le plaisir de donner un peu plus est devenu indissociable du plaisir de se retrouver.

Bien sûr il y a eu un moment ou ces fêtes improvisées sont devenues plus rares, la faute à la vie qui va quelques fois trop vite et au temps qu'on oublie trop souvent de prendre pour les choses importantesMais voilà, faire à manger pour ceux qu'on aime, les réunir et partager un moment, ça fait partie des petits bonheurs indispensables alors on fini toujours par trouver des prétextes. D'ailleurs les anniversaires sont de très bons prétextes pour ne pas laisser passer trop de temps avant de se retrouver et puis au moins on est sûr que ça revient régulièrement...

Je ne suis pas vraiment super organisée, je commence souvent par faire des listes de recettes comme un rêve de gigantesque buffet totalement improbable pour finir par mélanger des nouvelles recettes que je ne ferais peut être pas si il n'y avait pas les amis pour les tester et d'autres qui petit à petit se sont imposées comme "classiques".

Les poivrons grillés voilà un classique, un truc que je pourrais presque faire les yeux fermés tellement j'en ai fait souvent. Ce n'est pas la recette la plus difficile qu'il soit et à vrai dire si j'en fais à chaque fois je n'en mange que très peu souvent. Mais voilà, impossible de ne pas en faire parce qu'à chaque fois je sais que ça va faire plaisir à quelqu'un (un peu comme la pissaladière, les meringues et certains autres petits trucs). Alors ces poivrons grillés c'est un peu comme un petit cadeau que j'aime offrir, une façon de donner un peu d'attention en plus, un petit truc qui fait tout simplement du bien.

Les poivrons grillés-marinés

pour un gros bocal :
• 7 ou 8 gros poivrons rouges
• huile d'olive (ne pas lésiner sur la qualité)
• une gousse d'ail épluchée et dégermée (au goût)
• sel et poivre

Préchauffer le four à 180°C.
Couper les poivrons en deux, les épépinés, les équeuter et les déposer (la peau vers le haut) sur une plaque allant au four recouverte de papier d'aluminium. Cuire environ 30 min.
Attendre quelques minutes à la sortie du four puis retirer la peau des poivrons encore chauds et les couper en lamelles. Dans un bol, mettre les poivrons cuits, un peu de jus rejeté lors de la cuisson, couvrir d'huile d'olive et assaisonner de sel, de poivre. Ajouter l'ail passé au presse ail (ou haché menu). Couvrir et laisser mariner un peu avant de consommer (si vous avez le temps). 

On peut mettre les poivrons dans un bocal et les conserver plusieurs jours au réfrigérateur.
On peut aussi ajouter un peu de fromage Feta émiétté dessus comme sur les photos, ça va très bien avec.
Bien sûr ces poivrons sont super pour l'apéro mais on peut aussi les ajouter dans plein de choses salades, des pâtes...

 

images : n.v. quelques-choses

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