mini scones carottes et romarin

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C’est vrai qu’on ne parle pas souvent de recettes salées par ici alors voilà entre 2 desserts, une petite recette rapide de mini scones super bien pour les apéro. D’ailleurs, ça tombe bien, avec les températures qui montent tranquillement, la saison des apéros et des pique niques va bientôt démarrer en force et je sens que je vais en refaire souvent. Ceci dit, question taille, moi je les préfère version mini ces scones, mais vous pouvez les faire plus gros si vous voulez, ça marche aussi très bien. Et si on ne veut pas attendre le prochain apéro, ils sont aussi très bien à côté d’une soupe ou d’une salade.

Moi j’utilise en partie de la farine de châtaignes pour cette recette, je trouve quelle apporte vraiment quelque chose d’unique, mais elle peut être remplacée par de la farine de pois chiche (c’est d’ailleurs ce qui était indiqué dans la recette originale), de la farine de riz ou simplement de la farine de blé. Ma farine de châtaignes est une importation spéciale de Corse, elle me rappelle les vacances et le maquis chaque fois que j’en utilise alors je ne suis peut être pas objective mais si vous n’avez jamais cuisiné avec de la farine de châtaignes, je vous suggère d’essayer, ça donne vraiment un goût particulier et unique. Malheureusement, j’ai fini le peu de farine qu’il me restait pour ces petits scones et il va maintenant falloir attendre les vacances pour pouvoir refaire le plein. Au secours!
En passant, un petit truc pratique pour garder longtemps sa farine de châtaignes (ça marche aussi pour d’autres) sans risquer que des petites bêtes indésirables ne s’y développent, il suffit de la mettre au congélateur. C’est simple, ça n’altère pas le goût et ça permet de faire durer le plaisir.

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mini scones carottes et romarin

• 150 g de farine
• 120 g de farine de châtaignes (ou de pois chiche)
• 1 1/4 c. à café de levure
• 1 1/4 c. à café de sel
• 120 g de beurre ford coupé en petit morceaux
• 230 g de carottes râpées
• 50 g de Parmesan râpé
• 2 c. à soupe d’aiguilles de romarin
• 2 gousses d’ail hachées
• 2 c. à soupe de moutarde de Dijon
• 100 ml de crème liquide

Préchauffer le four à 180 °C.
Mélanger les farines, la levure et le sel, ajouter le beurre et l’incorporer du bout de doigts pour obtenir la consistance d’une chapelure.
Ajouter les carottes, le parmesan, le romarin l’ail et mélanger le tout à l’aide d’une fourchette.
Ajouter la moutarde et la crème et mélanger de nouveau à l’aide dune fourchette jusqu’à ce que la pâte s’amalgame.
Mettre sur un plan de travail fariner et former une boule.
Étaler la pâte en un grand rectangle d’environ 2 cm d’épaisseur puis découper des carrés d’environ 3 cm de côté. Ne pas hésiter à remettre de la farine sur le plan de travail, la pâte est assez collante.
Déposer les scones sur une plaque recouverte de papier cuisson.
Cuire environ 20 minutes en faisant pivoter la plaque à mi-cuisson.

Si on veut préparer la pâte à l’avance on peut la couvrir de film alimentaire et la garder jusqu’à 24 h au réfrigérateur.


images : n.v. quelques-choses

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Focacciaaaaa

L'été, les repas sans prise de tête, les apéros... quelques petites choses auxquelles j'aspire ces derniers temps. Alors, comme si ça pouvait faire monter les températures et venir les vacances plus vite, voilà 3 samedis de suite que je fais cette focaccia.
Qui dit focaccia, dit huile d'olive donc oui, c'est plutôt gras, mais c'est du bon gras non? Et puis ça sent bon l'Italie et la Méditerranée et c'est une raison de plus pour ne pas s'en priver.

Évidement, elle n'est pas exclusive à l'été cette recette, elle est aussi parfaite pour accompagner une petite soupe les soirées d'hiver, mais quand même, mangée avec quelques tomates natures ou un peu de charcuterie à l'apéro, c'est encore meilleur.

J'ai ajouté quelques brins de romarin dans mon huile parce que c'est mon herbe aromatique préférée. Je pense d'ailleurs que j'en mettrais plus dorénavant, ça apporte vraiment un petit plus selon moi, mais ce n'est pas une obligation. On pourrait aussi pourquoi pas, ajouter des olives, des dés de jambon ou des morceaux de tomates séchées à la pâte, peut être que j'essaierai un de ces jours, je vous dirais. Mais en attendant, je vais me prendre un petit bout de focaccia nature tiens. C'est presque l'heure de l'apéro.

Focaccia

• 25 g de levure de boulanger fraîche
• 300 ml d'eau tiède
• 1 c. à soupe de sucre
• 600 g de farine
• 3 c. à café de sel
• 200 mL d'huile d'olive
 

Pour finir

• 4 c. à soupe d'huile d’olive
• 3 c. à soupe d'eau tiède
• 1 c. à café de gros sel
• brins de romarin (optionnel)

Délayer la levure de boulanger et le sucre dans l'eau tiède et laisser reposer 20 min.
Mettre la farine dans le bol d'un robot ou dans un grand bol en formant une fontaine et déposer les le sel tout autour. Verser le levain puis l'huile d'olive (200 ml) et pétrir jusqu'à obtention d'une pâte souple.
Mettre en boule et laisser reposer 2 h couvert d'un torchon propre dans un endroit chaud à l'abris des courants d'air.
Travailler la pâte 1 minute pour en chasser l'air puis l'étendre avec les doigts sur un plaque huilée allant au four. Partir du centre et essayer d'avoir la même épaisseur partout.
Battre l'huile, l'eau et le gros sel et badigeonner la pâte avec la moitié de l'huile salée.
Laisser reposer 10 min.
Préchauffer le four à 240°C.
Décorer avec des feuilles de romarin.
Faire cuire environ 20 min.
À la sortie du four, napper avec le reste de l'huile salée.
Laisser tiédir ou refroidir avant de manger.

 

images : n.v. quelques-choses

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Spritz!

Ah!! le Spritz. La moustache n'avait pas arrêté de m'en parler il y a quelques années après un passage à Venise. Il ne jurait que par le Spritz et passait son temps à la recherche d'Aperol (j'exagère à peine).
Pour la petite histoire, le Spritz est né dans la région de Venise vers 1800 lorsqu'elle était sous domination autrichienne. Les autrichiens trouvant que les vins de la région étaient un peu trop forts pour eux, demandaient à ce que leur verre de vin soit allongé d'eau ou d'eau de Seltz (ils demandaient à ce que l'on gicle un peu d'eau fraîche : Spritzen = gicler).
Cet été le Spritz est réapparu, avec sa belle couleur orange, ses bulles délicates et son léger goût amer. Et j'avoue que moi aussi j'ai succombé à son appel. Il faut dire que c'est assez difficile de résister quand un ami (merci Luc) vous prépare quotidiennement un petit verre à l'apéro.

Pour cette boisson, il faut avant tout de l'Aperol (un apéritif italien à base de gentiane et d'orange) on peut aussi utiliser du Campari mais c'est un peu plus amer, personnellement j'aime moins, du Prosseco ou un vin pétillant, de l'eau pétillante (ça fait beaucoup de pétillant mais c'est bon et je préfère le mot pétillant à gazeux), une orange et des glaçons. 
Je sais qu'on est officiellement en automne mais ce week-end, j'ai eu envie de faire un dernier petit clin d'oeil à l'été et aux vacances et puis je me dis qu'avec son bel orange, le Spritz pourra peut être aussi accompagner l'arrivée des citrouilles et des feuilles...

Pour les proportions j'ai demandé à notre pro du Spritz de cet été et voilà.
À la votre!.

Le Spritz de Luc

• 1/10 d'APEROL
• 2/10 eau pétillante
• 7/10 vin pétillant PROSECO ou de Crémant
• 1 tranche fine d'orange
• des glaçons

Habituellement on sert le Spritz dans un verre à vin mais faites comme vous voulez.

Tendance Spritz oblige, voilà 2 jolis livres parus récemment sur ce petit cocktail :
 Spritz : l'aperitivo culte de Talia Baiocchi et Leslie Pariseau, Spritz Remix par Thomas Feller, 

images : n.v. quelques-choses

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Sardines!!

Ça vous dit quelque chose la sardine* qui avait bouché le port de Marseille? En tout cas moi j'en ai souvent entendu parlé quand j'étais petite et j'y ai même cru. Parce qu'à Marseille quand on exagère, c'est pas de la blague.
Chez moi, les sardines c'est plutôt en boite qu'on les trouve, elles ne bouchent rien mais on les oublie parfois au fond du placard. Alors quand je mets la main sur de ces petites oubliées ça ne loupe pas, j'ai envie des les transformer en rillettes. C'est vraiment une petite recette ultra rapide et facile qui dépanne bien pour un lunch express, une entrée ou quand on est à la recherche d'un truc simple à faire pour un apéro improvisé.
Petite, j'aimais manger les sardines en boite écrasées avec du beurre et un filet de jus de citron sur un morceau de pain mais seulement chez ma grand-mère, parce qu'elle, elle enlevait les arrêtes avant d'écraser la chair. Le grand luxe! En fait je crois plutôt qu'elle achetait des boites de sardines sans peau et sans arrêtes (oui, oui, ça existe!).

Aujourd'hui, je remplace le beurre par du fromage à la crème, je trouve ça plus "léger" et j'ajoute selon l'humeur du piment d'espelette, de la ciboulette ou des morceaux de citron confit... Mais il faut que ça reste simple, c'est comme ça que c'est bon. Et puis, même si je sais que c'est tout aussi bon avec les arrêtes, j'avoue, je les enlève toujours. C'est comme ça, délicate (ou maniaque?) je suis, mais je n'aime toujours pas sentir ce petit truc croquant sous la dent. Alors vous faites comme vous voulez pour les arrêtes et vive les sardines!

 

Rillettes des sardines en boite

• une boite de sardines à l'huile d'olive d'environ 120 g
• 2 c. à soupe fromage à la crème
• Le jus et le zeste d'1/2 citron
• 1 pincée de piment d'Espelette

Écraser grossièrement les sardines avec une fourchette, ajouter le fromage à la crème, le zeste rapé et le jus de citron mélanger le tout à la fourchette. C'est tout!

On peut aussi remplacer les sardines par du thon en boite.

 

*La sardine était en fait un bâteau, le Sartine (rebaptisé à la suite d'une faute de frappe) qui avait effectivement temporairement paralysé le port de Marseille au 18ème siècle. On peut trouver toute l'histoire ici ou ailleurs...

images : n.v.quelques-choses

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tapenade aux figues

Des olives et des figues sèches, 2 ingrédients comme un extrait de Méditerrannée pour cette recette express de "tapenade". La tapenade est une recette typiquement provençale originaire de Marseille et traditionnellement faite avec des olives, des câpres, des anchois et de l'ail. Là, on simplifie à l'extrème, on devrait d'ailleurs appeler ça plutôt tartinade que tapenade mais désolée pour les puristes, je préfère le mot tapenade. Donc, on garde juste les olives et on ajoute des figues sèches, parce que les figues c'est irrésistible et ça apporte une petite touche sucrée. Mais attention aux ingrédients, il faut des olives Kalamata absolument et des figues sèches souples et brillantes, pas dures ni ratatinées.
Tartinée sur une petite tranche de pain grillée, la tapenade c'est simple et délicieux à l'apéro, mais on peut aussi ajouter de la mozzarella, en mettre dans les sandwichs, en farcir des mini tomates, y tremper des morceaux de légumes...

tapenade aux figues

• 100 g d'olives Kalamata
• 100 g de figues sèches (plutôt tendres)

Mettre les olives dénoyautées et les figues sèches coupées en morceaux et mixer jusqu'à obtention d'une pâte homogène.
La tapenade se conserve facilement une semaine au réfrigérateur.

Les olives étant déjà salées, pas besoin de rajouter du sel mais si vous trouver que le mélange est trop sec, vous pouvez toujours ajouter un petit filet d'huile d'olive.

 

images : n.v. quelques-choses

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