Brioches à la cannelle

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Craquage complet à la maison pour ces brioches à saveur scandinave, elles ont vraiment fait l'unanimité avec leur goût prononcé de cannelle et la petite touche de cardamome.

C'est peut être l'idée du futur départ de l'ado n°2 pour Danemark (et oui elle aussi va quitter le nid pour un an, mais on a encore du temps, elle ne part qu'à la fin de l'été) qui m'a donné envie de tester cette recette ou simplement le fait que j'adore faire des brioches, toujours est il que c'est une réussite totale. 
Bien sûr c'est toujours un peu le même principe de préparation, il faut du temps, respecter des étapes et tout et tout mais c'est aussi ça que j'aime quand je fais des brioches. Observer la magie de la chimie des ingrédients (ça gonfle, ça souffle...), les temps de repos qui permettent de faire d'autres choses, l'attente avant de pouvoir goûter et l'odeur à mi chemin entre un pain et un gâteau qui envahi la maison lors de la cuisson, tout un parcours. Et puis, même si ça peut être élaboré, une brioche ça a toujours ce coté doux, rond, réconfortant et sans prétention, un petit plaisir régressif, un souvenir des goûters d'enfance, quelque chose qui fait du bien.

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À première vue, ces petits noeuds me semblaient un peu intimidant mais en fait ils sont super faciles à façonner une fois qu'on a compris le principe, quelques tortillons et hop! C'est un peu comme faire un petit chignon.
Depuis le premier essai, elles ont été refaites plusieurs fois à la demande express des 3 ados ces petites brioches et à chaque fois, toujours le même succès. Voilà, ça va être encore plus difficile de choisir quelle recette faire la prochaine fois qu'une envie de brioche va se présenter.

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Brioches à la cannelle

(recette du magasine Saveurs)
Pour environ 18 petites brioches

Pour la pâte

• 250 ml de lait tiède
• 25 g de levure fraîche de boulanger
• 500 g de farine
• 120 g de beurre doux mou
• 85 g de cassonade
• 1 œuf
• 1 c. à soupe de cardamome moulue
• 1 c à café de cannelle moule
• 1 pincée de sel

Pour la garniture

• 180 g de beurre doux mou
• 100 g de cassonade
• 1 c. à soupe de cannelle moulue

• 1 jaune d’œuf
• 3 c. à soupe de lait
• sucre casson (gros grains)

Délayer la levure dans le lait tiède et verser dans le bol d’un robot.
ajouter l’œuf, le sucre, les épices, le sel et la moitié de la farine et mélanger à l’aide du crochet. Ajouter le reste de la farine progessivement puis les morceaux de beurre. Pétrir pendant environ 10 min.

Envelopper la pâte de film plastique et laisser reposer dans un endroit tiède au moins 1h30.
Préparer la garniture en fouettant le beurre mou, la cannelle et la cassonade. Réserver.
Lorsque la pâte à doublé de volume, appuyer dessus pour en chasser l’air puis l’étaler pour obtenir un rectangle d’environ 55 x 45 cm.

Étaler la garniture sur la moitié de la pâte la plus courte et replier l’autre moitié pour obtenir un rectangle d’environ 27 x 45 cm.
Découper la pâte en bande d’environ 2,5 cm de large puis découper chaque bande en 2 en laissant une extrémité attachée sur 1 cm.
Tresser chaque bande et les enrouler pour former des  boules.
Déposer les brioches sur une plaque recouverte de papier cuisson, couvrir avec un linge propre et laisser reposer 40 min.

Préchauffer le four à 190°C.
Dorer les brioches avec le jaune d’œuf mélanger au lait puis parsemer de sure cason.
Cuire 15 à 20 min. ou jusqu’à ce que les brioches soient dorées.

*On peut aussi laisser lever la pâte pendant 1h30 dans le four à 30°C.
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images : n.v. quelques-choses

 

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le Krantz cake (ou Babka)

On peut dire que cette brioche torsadée garnie de chocolat a été un peu la star de l'an passé, alors à force l'apercevoir partout, j'ai craqué, j'ai moi aussi eu envie d'en faire une. C'est vrai quoi comment résister à un truc aussi joli et aussi gourmand. Donc, après plusieurs recherches et comparaisons, je suis tombée sur la recette de Babka de David Lebovitz.
Juste parfaite cette recette. J'ai seulement légèrement réduit la quantité de sucre et je n'ai pas mis de morceau de biscuits (c'est déjà pas mal gourmand et sucré comme ça) mais c'est à peu près tout, pas de gros changements. 

En revanche, au cours de mes recherches, je me suis rendu compte que cette brioche-gâteau typique de la cuisine juive d'Europe de l'est, était plus souvent appelé Krantz ou Kranz cake et que la Babka (j'adore ce mot qui veut dire grand-mère en russe, il semble rebondir) désignait aussi une autre dessert d'Europe de l'est mais polonais celui là et plus proche d'un Kouglof.
Normalement le Krantz (ou la Babka) se cuit dans un moule à cake mais après quelques essais, j'aime tout autant le cuire directement sur une plaque et faire 2 brioches plus petites au lieu d'une seule grosse brioche. Ce n'est pas vraiment plus long mais il me semble que c'est plus léger. Enfin, ça fait de plus petites portions, et même si au final j'en mange autant, ça me donne bonne conscience...

Le Krantz cake ou Babka

(d'après David Lebovitz )

Pour une brioche dans un moule à cake de 23 cm environ

pour la pâte

• 20 g de levure fraîche de boulanger (ou 2 c. à café de levure sèche)
• 100 ml de lait tiède
• 1 c. à café de sucre
• 90 g de beurre doux coupé en morceaux
• 240 g de farine + 40 g pour le levain
• 1 oeuf
• 1/4 de c à café de sel

pour l'intérieur

• 100 g de beurre doux
• 2 c. à soupe de sucre
• 80 g de chocolat à pâtisserie haché (70% de cacao si possible)
• 5 c. à soupe de cacao en poudre
• 1 c. à café de cannelle
• 50 g de noisette et/ou amandes hachées grossièrement

pour le sirop

• 80 g de sucre
• 125 ml d'eau
• 1 c. à soupe de miel

Dans un grand bol ou dans la cuve d'un robot, mélanger le lait, la levure et les 40 g de farine puis laisser reposer 10 à 15 minutes, jusqu'à ce que le mélange fasse des bulles.
 Ajouter le beurre, l'oeuf, le sel et mélanger. Ajouter progressivement la farine et le sucre et pétrir environ l5 minutes La pâte va former une boule.
Couvrir le bol et laisser reposer au frais idéalement 6h ou toute la nuit (si on est pressé, on peut n'attendre que 2h, ça marche aussi).

Beurrer et chemiser 2 moules à cake de 23 cm. On peut aussi mettre simplement les Babka directement sur une plaque de recouverte de papier cuisson.
Préparer la garniture. Faire fondre le beurre et y ajouter le sucre. retirer du feu et ajouter le chocolat coupé en morceaux. Laisser reposer 1 mn puis ajouter le sucre, le cacao et la cannelle et réserver.

Étaler la pâte sur un plan fariné pour obtenir un rectangle de 30 x 50 cm environ (la pâte doit être assez mince).
Étaler la garniture sur la pâte puis répartir les noisettes et amandes sur le dessus.
Rouler le rectangle en partant du côté le plus long pour obtenir une "bûche".
Couper le rouleau "bûche" dans le sens de la longueur et tresser. Déposer délicatement la tresse dans le moule chemisé ou sur une plaque recouverte de papier cuisson.
Laisser reposer 1h30 à 2h.

Préchauffer le four à 190°C.
Préparer le sirop en mélangeant l'eau, le sucre et le miel. Faire bouillir le mélange 4 minutes et réserver.
Placer le Krantz (Babka) au milieu du four et faire cuire environ 35 minutes.
Retirer du four et badigeonner avec la totalité du sirop à l'aide d'un pinceau.
Laisser refroidir.

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On peut aussi séparer la pâte en deux former 2 brioches plus petites et je dois avouer que je préfère cette option.

 

images : n.v. quelques-choses

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un duo de pains aux raisins

Ça y est, les voilà enfin ces petits pains aux raisins. Bientôt un mois maintenant qu’ils attendent de se retrouver ici mais ils semblent que depuis un moment mes journées rétrécissent ou alors tout s'accélère je ne sais pas. Bref un mois bientôt que l’aventure pains aux raisins a commencé.
Je savais bien après les croissants que les essais viennoiserie allaient continuer et que les pains aux raisins seraient les prochains sur la liste parce qu'avec les pains au lait et les brioches au sucre ce sont probablement mes viennoiseries préférées (j’aime quand même bien les croissants hein mais à choisir…).
Le pain aux raisins - appelé aussi quelques fois roulé aux raisins ou escargot - est défini comme  : une viennoiserie en forme de spirale faite de pâte feuilletée levée fourrée de crème pâtissière et de raisins secs.
Là, ça se corse déjà parce que quand on fait une recherche de recette de pains aux raisins, on tombe sur deux écoles, la première préconise une pâte feuilletée levée comme pour les croissants et la seconde, une pâte à pain au lait. Pour le reste c’est assez semblable, de la crème pâtissière et des raisins trempés ou pas dans du rhum (moi je dis qu'il en faut du rhum), seule la quantité de raisins varie vraiment d’une recette à l’autre. Donc pour moi pas d’autre solution que d’essayer les 2 versions. Il faut bien se dévouer et puis mes testeurs à domicile (la moustache et l’ado n°2) n’ont pas été très difficiles à convaincre. 

Pour la version pâte feuilletée levée, j’avais envie d’essayer une autre recette que celle des croissants de Christophe Felder. J’ai donc fait plusieurs essais mais au final, les différences étaient vraiment très subtiles. En revanche, j’ai glané quelques trucs comme par exemple congeler le beurre avant de le rapper pour l’utiliser (c’est pas mal plus facile à travailler qu’un bloc que l’on étale au rouleau) et un petit rappel de ne pas oublier de mettre du sel dans la pâte parce que vraiment, une pâte feuilletée sans sel c’est pas très bon.
Pour la version pâte à pains au lait par contre, pas de test, j'ai fait ma petite recette habituelle, elle a fait ses preuves.

version avec pâte feuilletée levée (pâte à croissants)

version avec pâte feuilletée levée (pâte à croissants)

En ce qui concerne la crème pâtissière, là aussi j’ai utilisé ma recette de base mais j’avais envie de retrouver un peu le côté acidulé de la crème de certaines viennoiseries comme le Butterkaka alors j’y ai ajouté un peu de crème sure.
Et pour les raisins comme j’aime quand il y en a beaucoup alors j’en ai mis pas mal et je ne regrette pas et bien sûr je leur ai fait faire un petit tour dans un bain de rhum pour qu'ils ne soient pas secs. Question façonnage, c'est pas très compliqué mais je suis loin d’avoir le coup de main, mais je compte bien me perfectionner et faire des rouleaux de plus en plus réguliers.

version avec pâte à pains au lait

version avec pâte à pains au lait

Au final l’ado n°2 et la moustache ont préféré la version plus briochée et plus moelleuse faite avec la pâte à pains au lait (pour l’ado c’était d’ailleurs sans appel). En ce qui me concerne, j’ai un peu plus de mal à trancher. J’ai adoré le croustillant de la pâte feuilletée levée même si c’est vraiment pas mal de travail et de temps et qu'il vaut mieux manger ces pains aux raisins le jour même (ils sont assez secs dès le lendemain et c'est dommage parce que même à trois, c'est bien difficile de manger une vingtaine de pains au raisins en un week-end). Quand à la version « pain au lait » elle me plait beaucoup avec son petit coté réconfortant et doux, elle a aussi l’avantage de bien vieillir puisque les pains sont encore bien moelleux même après 2 jours et puis la pâte à pains au lait même avec ses temps de repos est quand même plus facile et rapide à réaliser. Dans le futur ce sera l'une ou l'autre des versions selon le temps et l'envie.

Comme chaque recette de pâte permet de faire une vingtaine de pains aux raisins environ, on peut si on veut varier les viennoiseries, sans problèmes. Il suffit d’utiliser seulement la moitié de la pâte pour les pains au raisins (dans ce cas on ne fait que la moitié de la recette de la crème) et de se servir de l’autre moitié pour confectionner des pains au lait ou des croissants selon la recette choisie.

à gauche : pâte à pain aux lait -  à droite : pâte à croissants

à gauche : pâte à pain aux lait -  à droite : pâte à croissants

Pains aux raisins - Pâte feuilletée levée

Permet d'obtenir environ 18 pains aux raisins.

• 500 g de farine
• 250 ml de lait froid
• 125 ml d'eau chaude
• 25 g de levure de boulanger fraîche ou 1 c. à soupe de levure active sèche
• 10 g de sel
• 250 g de beurre mis au congélateur
+ 1 oeuf ou un jaune d'oeuf et du lait pour dorer.

la crème pâtissière

• 500 ml de lait
• 2 jaunes d'oeufs (garder les blancs pour autre chose)
• 100 g de sucre
• 40 g de Maïzena (fécule de maïs)
• 1 gousse de vanille
• 3-4 c à soupe de crème sure (optionnel)

Mettre le lait et les grains de la gousse de vanille dans une casserole et porter à ébullition.
Fouetter les jaunes d'oeufs avec le sucre jusqu'à ce que le mélange blanchisse puis incorporer la Maïzena. Verser doucement le lait chaud sur les oeufs, ne pas cesser de fouetter. Remettre le mélange dans la casserole et cuire environ 5 min. à feu doux en remuant constamment avec le fouet. Le mélange doit épaissir. La crème est prête quand la petite mousse disparait et que des premiers bouillons apparaissent. Transvaser rapidement dans un autre contenant (pour stopper la cuisson) et filmer au contact pour éviter qu'une petite peau se forme sur le dessus.
Réserver au frais au moins une heure.
Ajouter la crème sure et bien mélanger juste avant de finaliser les pains aux raisins.

les raisins

• 200 g de raisins secs
• 2 c. à soupe de rhum
• de l'eau chaude

La veille ou juste avant de commencer la préparation de la pâte, mettre les raisins secs avec le rhum et un peu d'eau chaude dans un bol et laisser gonfler.

Préparation

Mettre le lait et l'eau chaude dans un bol, ajouter la levure et le sucre et laisser reposer 5 min.
Ajouter la farine et le sel et travailler avec les mains 2-3 min. Former une boule, déposer dans un bol huilé 1h au frais.
Au bout de 30 min, sortir le beurre du congélateur le taper pour former un rectangle un peu compact d'environ 20cm x 12 cm. Envelopper le beurre dans du film plastique et remettre au réfrigérateur.
Sortir la pâte du réfrigérateur et l'étaler en un rectangle d'environ 40 cm x 25 cm. Déposer le beurre sur la pâte et la replier en trois dessus. Faire pivoter d'un quart de tour et étaler de nouveau en un rectangle de 40 cm x 25 cm. Replier de nouveau la pâte en trois et mettre à reposer au réfrigérateur pendant 1h.
Répéter ces opérations 2 fois (étaler plier, laisser reposer au frais 1h).
Mettre la pâte sur un plan fariné et l'étaler pour obtenir un rectangle d'environ 60 cm x 40 cm. Étaler la crème sur la pâte et répartir les raisins dessus. Rouler en partant du côté le plus long.
Couper le rouleau en tronçons d'environ 4 cm d'épaisseur. Déposer les rouleaux sur une plaque recouverte de papier cuisson.
Laisser lever 2h.
Préchauffer le four à 210 °C.
Dorer avec un oeuf battu. Cuire 20 à 25 min à 210 °C.

ou

Pains aux raisins - Pâte à pains au lait

Permet d'obtenir environ 18 pains aux raisins.

• 500 g de farine
• 225 ml de lait
• 15 g de levure de boulanger fraîche
• 10 g de sel
• 2 oeufs
• 200 g de beurre coupé en morceaux
+ 1 oeuf ou un jaune d'oeuf et du lait pour dorer.
Tous les ingrédients doivent être à température ambiante.

la crème pâtissière

• 500 ml de lait
• 2 jaunes d'oeufs (garder les blancs pour autre chose)
• 100 g de sucre
• 40 g de Maïzena (fécule de maïs)
• 1 gousse de vanille
• 3-4 c à soupe de crème sure (optionnel)

Mettre le lait et les grains de la gousse de vanille dans une casserole et porter à ébullition.
Fouetter les jaunes d'oeufs avec le sucre jusqu'à ce que le mélange blanchisse puis incorporer la Maïzena. Verser doucement le lait chaud sur les oeufs, ne pas cesser de fouetter. Remettre le mélange dans la casserole et cuire environ 5 min. à feu doux en remuant constamment avec le fouet. Le mélange doit épaissir. La crème est prête quand la petite mousse disparait et que des premiers bouillons apparaissent. Transvaser rapidement dans un autre contenant (pour stopper la cuisson) et filmer au contact pour éviter qu'une petite peau se forme sur le dessus.
Réserver au frais au moins une heure.
Ajouter la crème sure et bien mélanger juste avant de finaliser les pains aux raisins.

les raisins

• 200 g de raisins secs
• 2 c. à soupe de rhum
• de l'eau chaude

La veille ou juste avant de commencer la préparation de la pâte, mettre les raisins secs avec le rhum et un peu d'eau chaude dans un bol et laisser gonfler.

Préparation

Délayer la levure dans le lait. Mélanger la farine avec le sel puis ajouter le lait et mélanger. Ajouter le sucre puis les oeufs et continuer de mélanger pendant 10 min. Ajouter de la farine au besoin, la pâte ne doit pas être collante. Mettre le beurre morceau par morceau et continuer de mélanger jusqu'à ce qu'il ait complètement disparu.
Couvrir avec un torchon propre et laisser reposer à température ambiante 1h.
Rabattre la pâte (c'est à dire la soulever et la faire retomber pour enlever un peu d'air, en gros on se défoule un peu dessus) puis la mettre à reposer 30 min à 1h au réfrigérateur.
Mettre la pâte sur un plan fariné et l'étaler pour obtenir un rectangle d'environ 60 cm x 40 cm. Étaler la crème sur la pâte et répartir les raisins dessus. Rouler en partant du côté le plus long.
Couper le rouleau en tronçons d'environ 4 cm d'épaisseur. Déposer les rouleaux sur une plaque recouverte de papier cuisson.
Laisser lever 1h30.
Préchauffer le four à 210 °C.
Dorer avec un oeuf battu  et cuire environ 20 min. 

La crème pâtissière peut être préparée 1 ou 2 jours à l'avance et conservée au réfrigérateur si on veut.
Pour éviter que les spirales ne se défassent durant la cuisson, on peut coincer l'extrémité de la pâté sous la spirale.

images : n.v. quelques-choses

 

Brioches battle - partie 2

Butterkaka, un nom qui fait rêver non? En tout cas, la recette m’a fait rêver moi. Une super brioche suédoise à la cannelle, pâte d’amande avec de la crème… J’ai craqué!
La petite crème à la vanille légèrement acidulée est vraiment mortelle. Elle ressemble d’ailleurs à celle que l’on trouve dans certaines viennoiseries danoises. Je pense que je risque d’essayer d’en mettre dans pas mal d’autres choses maintenant.
Donc cette fois, je n’ai fait qu’un seul essai et ça a été tout de suite réussi. Je n’ai rien changé à la recette trouvée sur le magnifique blog Call me cupcake de Linda Lomelino.
Si ça me semblait un peu compliqué au départ, ça a été en fait vraiment facile à réaliser. Il suffit de s’organiser un peu pour faire les crèmes au début, juste après la pâte mais c’est tout.

Butterkaka brioche à la pâte d’amande et crème vanille

(traduction d’une recette de Linda Lomelino de Call me cupcake)

Pour 2 moules de 20 cm de diamètre

Pour la pâte

• 400 g de farine
• 20 g de levure de boulanger fraîche
• 250 ml de lait
• 75 g de beurre salé mou (si on prend du beurre doux, ajouter un bonne pincée de sel)
• 70 g de sucre
• 1 pincée de sel
• ¾ de c. à café de cardamome moulue

Pour la crème

• 100 ml de crème fraîche liquide entière (35%)
• 3 c. à soupe de lait
• ½ gousse de vanille
• 1 jaune d’œuf (gros)
• 1 ½ c. à soupe de sucre
• 1 c. à soupe de fécule de maïs

Pour la pâte d’amandes

• 45 g d’amandes en poudre
• 2 c. à s d’eau
• 2 c. à soupe de sucre
• 60 g de beurre mou
• ½ c. à soupe de cannelle moulue
• 1 pincée de sel

Pour finir

• 1 jaune d’œuf
• sucre perlé ou casson

Faire chauffer le lait dans une casserole pour le faire tiédir (ne pas faire bouillir) y dissoudre la levure. Verser le lait dans le bol du robot. Ajouter le beurre mou, le sucre, la cardamome, la farine et le sel et pétrir pendant 15 min. ou jusqu’à ce que la pâte se détache des bords du bol. Couvrir d’un torchon propre et laisser reposer 1h à 1h30 dans un endroit tiède.

Mélanger la crème et le lait dans une casserole. Ajouter les grains de la gousse de vanille et faire chauffer à feu moyen en remuant constamment jusqu’à ce que le mélange soit chaud mais sans faire bouillir. Battre le jaune d’œuf avec le sucre et la fécule de maïs. Enlever la gousse de vanille du lait et verser le mélange sur l’œuf en remuant constamment. Remettre sur le feu et faire épaissir sans bouillir jusqu’à ce que la crème ait l’aspect du beurre pommade. Filmer au contact. Attention ne pas trop cuire car la crème va recuire en même temps que la brioche.

Mettre la poudre d’amande, le sucre et l’eau dans le mélangeur et mixer par à coup pour former une pâte. Ajouter le beurre mou, la cannelle et le sel, mixer de nouveau pour obtenir une pâte homogène puis réserver.

Préchauffer le four à 200°C. et chemiser les moules avec du papier cuisson.
Pétrir la pâte rapidement sur un plan fariné jusqu’à ce qu’elle soit souple et brillante.
Étaler la pâte en un rectangle de 48 x 25 cm (19 " x 11 "). Étaler la pâte d’amande sur toute la surface de la pâte puis rouler la pâte ne partant du coté le plus long pour obtenir une rouleau de 48 cm de long. Couper le rouleau en 12 morceaux. Déposer 6 morceaux dans chaque moule sans trop les serrer. Couvrir d’un torchon propre et laisser reposer de nouveau 40 min. dans un endroit tiède.
Faire délicatement un trou au centre de chaque rouleau et y déposer de la crème à l’aide d’une poche à douille ou d’une cuillère. Dorer les brioches avec le jaune d’œuf battu, ajouter une cuillère d’eau en évitant la crème. Saupoudrer de sucre casson. Cuire 30 min. Laisser refroidir sous un torchon.

Si les brioches semblent se colorer trop vite, on peut les recouvrir de papier d’aluminium.
On peut congeler les brioches mais il faut s’assurer qu’elles aient d’abord complètement refroidi.

 

images : n.v. quelques-choses

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Brioches battle - partie 1

Ma petite résolution de manger moins de sucre et moins de blé, a complétement fondue lorsque que je suis tombée à quelques jours d’intervalle sur 2 recettes de brioches, une à la fleur d’oranger, et une spécialité suédoise dont le nom genre meuble Ikéa m’a fait sourire (avouez que Butterkaka ça vous fait sourire vous aussi). Je crois bien que je développe une petite obsession pour les brioches en ce moment.
D’abord, il y a eu Pâques. Il fallait absolument faire un Cacavellu (ok, vous pouvez sourire là aussi), la brioche de Pâques corse incontournable surtout maintenant que je sais comment la réaliser. Et là, je me suis dit que je devais faire ces 2 autres recettes qui avaient l’air si bon, comme ça on pourrait «comparer» et voir laquelle était la meilleure. Une excuse bidon parce que les 3 recettes sont très différentes et que ce n’était pas vraiment un vrai test. Enfin, c’était une excuse normale quoi.

Donc, après la brioche de Pâques, je me suis attaquée à la recette qui me semblait la plus simple, celle de la brioche à la fleur d’oranger. J’ai déjà une recette de brioche dans laquelle je remplace une partie de la quantité de lait par de l’eau de fleur d’oranger (j’adore la fleur d’oranger) qu’il faudra d’ailleurs que je mette un jour ici, mais celle là me semblait un peu différente et prometteuse.

J’ai un peu bataillé pour arriver à ce que la pâte se tienne et il a fallu ajouter pas mal de farine par rapport à la quantité indiquée dans la recette* mais le résultat a tellement plu que je n’ai pas pu prendre d’images de ce premier essai. J’ai même été obligée de re-tester une autre fois le lendemain. Nous sommes faibles et la brioche au goûter c’est trop bon.
Pour la deuxième recette il a fallu attendre une semaine avant de s’y mettre. J’avais plus de craintes, peut être le côté exotique (la Suède c’est pas rien question brioche), le fait que ce n’était pas juste une brioche toute simple mais une version plus élaborée avec de la crème… et puis la recette venait du magnifique blog de Linda Lomelino, Call me Cupcake. Impressionnant quand même. Si vous ne connaissez pas Call me Cupcake allez y faire un tour, vous risquez d’y rester des heures.

Bref, ce dimanche c’était enfin le grand jour des brioches. Le test final entre ces 2 recettes, le Cacavellu ayant été mis de coté il y avait trop de parti pris. Comme prévu, impossible de les départager donc aucune perdante. On s’est régalé et on se retrouve maintenant avec une nouvelle brioche préférée chacun.
En ce qui me concerne je les aime toutes (faible je suis) et chacune pour différentes raisons. La brioche à la fleur d’oranger parce qu’elle n’est pas trop sucrée, très moelleuse et délicatement parfumée et la Butterkaka pour son goût et sa petite crème légèrement acidulée. Et puis quand même, le Cacavellu, que j'aime entre autres pour son goût prononcé d’anis.

Comme les recettes sont un peu longues, voilà celle de la brioche à la fleur d’oranger, la Butterkaka arrive très vite.

Brioche à la fleur d’oranger

(recette tirée d'un magazine Saveur)

• 300 g de farine + 25 g à 40 g à ajouter au besoin
• 150 g de beurre doux coupé en morceaux
• 30 g de sucre
• 25 g de lait
• 3 œufs pas trop gros
• 10 g de levure de boulanger fraîche
• 2 c. à soupe d’eau de fleur d’oranger
• 1 c. à café de sel
• 1 jaune d’œuf + un peu d’eau pour dorer

• sucre casson pour décorer (facultatif)

Mettre le lait, l’eau de fleur d’oranger, la levure et les œufs dans le bol d’un robot et mélanger.
Ajouter la farine, le sel et le sucre et pétrir la pâte avec le crochet pendant 10 min. La pâte doit se décoller des bords. Ajouter le beurre en morceaux et continuer de pétrir jusqu’à ce qu’il soit complétement intégré aux autres ingrédients. La pâte se décolle des bords mais reste assez collante (on peut ajouter un peu de farine pour la manipuler). Couvrir la pâte avec un torchon propre et laisser reposer 1 h à 1 h 30 dans un endroit tiède.
Rabattre la pâte pour en faire sortir l’air. Remettre dans un grand bol et laisser reposer 2h au réfrigérateur recouverte d’un torchon propre.
À la sortie du réfrigérateur, façonner la brioche sur une plaque recouverte de papier cuisson et laisser pousser (reposer) encore 1 h dans un endroit tiède.
Préchauffer le four à 190°C.
Dorer la brioche avec le jaune d’œuf mélangé à 1 c. à soupe d’eau. Parsemer de sucre casson et entailler la pâte. Cuire environ 20 min. La brioche doit être dorée.

La recette originale demandait 250 g de farine, c’est vraiment trop peu.
Ne pas hésiter à tester la cuisson avec la pointe d’un couteau et ajouter quelques minutes si le couteau ne ressort pas sec.

 

* Je soupçonne un peu certains magazines (peut être même certains chefs) de ne pas toujours donner toutes les bonnes proportions dans leurs recettes histoires de garder leurs petits secrets.

 

images : n.v. quelques-choses

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