Le dernier pot

L'autre matin, petite émotion, j'ai ouvert le dernier pot de confiture de figues que j'avais préparée l'automne dernier. C'est décidé, cette année j'en refais et surtout j'en fais plus.

J'adore les figues, leur goût, leur forme, leur parfum. C'est tellement délicieux l'odeur d'un figuier quand il fait chaud. Et manger une figue que l'on vient juste de cueillir en plein mois d'août en restant à l'abris du soleil sous l'arbre… J'ai aidé plus d'une fois mon amie Céline en Corse à débarrasser du trop plein de fruits le figuier dans le jardin de sa mère (en faisant attention aux branches hein, parce qu'un figuier c'est fragile quand même…).

Mais ici à Montréal, les figuiers ça ne court pas les rues, enfin bien sûr on trouve quand même des figues fraiches, mais malheureusement elles ont souvent manqué cruellement de soleil et sont assez hors de prix (il y a quelques années, j'avais craqué et acheté une figue unique comme un bijou pour un prix prohibitif : une super déception). Heureusement quelques fois on tombe sur de vraies pépites plus abordables et là c'est la joie, il faut juste être patient. Évidement il a toujours les figues sèches, c'est pas pareil mais c'est quand même pas mal du tout surtout l'hiver, et bien sûr la confiture.
Pendant plusieurs années on a rapporté dans nos valises, des pots de confiture de figues de Corse mais entre les boites de Ricoré (la moustache est complètement accro à la Ricoré), les pâtés, le miel de châtaigneraie, les calissons... ça devenait une vraie blague ces valises. Alors on a dit stop (pas pour la Ricoré, c'est impossible). Fini l'importation de confiture ou juste un mini pot qui ne survit pas à un petit déjeuner.

J'avais fait il y a 3-4 ans, une tentative de confiture faite à partir de figues sèches regonflées dans du thé, pas mauvais mais pas super satisfaisant non plus. Et puis cet été je suis tombée sur cette recette pas compliquée. Alors après l'atelier sur la conservation avec Camilla Wynne de Preservation Society (et la découverte de 2 caisses de figues trop tentantes) plus d'excuses, je me suis lancée.

Mettre en conserve des saveurs que l'on aime pour en profiter plus longtemps, c'est vraiment génial. Le plus dur a été de se battre avec les ados et d'arriver trouver des ruses pour faire durer les 4 malheureux pots. Alors voilà cette année c'est sûr, j'en fais plus.

Confiture de figues

Pour environ 4 pots de 250 ml (250 g)
• 1 kg de figues
• 500 g de sucre
• le jus d'1 citron
• 1 c. à soupe de rhum (optionnel)
• 1 gousse de vanille grattée (optionnel)

Mettre 2 petites assiettes au congélateur (pour vérifier la cuisson à la fin).
Laver les figues, les équeuter et les couper en quatre*. Mettre les fruits, le sucre et le jus de citron dans une marmite et laisser macérer au moins 1h (on peut laisser toute une nuit).
Ajouter la gousse de vanille fendue avec les graines aux fruits macérés et mettre a chauffer sur feu moyen. Au premier bouillon prolonger de 10 min puis montrer le feu a vif et continuer la cuisson 15 min environ. Pour vérifier la cuisson sortir une des petites assiettes du congélateur et y déposer un peu de confiture. Si elle fige c'est qu'elle est prête sinon il faut laisser cuire encore un peu (l'autre assiette sert pour vérifier une seconde fois si besoin) mais attention de ne pas faire trop cuire.
Lorsque c'est prêt, retirer la gousse de vanille, ajouter le rhum et mélanger.
Remplir les pots (jusqu'à 6mm du bord), fermer et conserver...

Dans la recette originale, on ajoutait juste 10 cl d'eau dans la marmite et pas de citron mais le citron apporte la pectine qui permet de mieux faire tenir (gélifier) la confiture alors je l'ai substitué à l'eau.
Si on met du rhum, il faut vraiment l'ajouter une fois la confiture cuite.

* Moi je laisse même quelques figues entières mais c'est selon le goût de chacun.

 

Conservation, stérilisation et autres trucs...

Tirés du livre "les conserves selon Camilla" de Camilla Wynne

  1. Laver et stériliser les bocaux en les faisant bouillir et en les gardant dans l'eau chaude jusqu'au moment de les utiliser ou bien les laisser dans un four chauffé à 95°C jusqu'au moment de les remplir.
  2. Utiliser des couvercles neufs et les mettre dans une casserole remplie d'eau sur feu moyen (sans faire bouillir pour ne pas abimer les joints de caoutchouc) jusqu'au moment de les utiliser.
  3. Remplir les pots jusqu'à environ 6 mm du bord pour des bocaux de 250 ml (1 cm pour des pots de 500 ml).
  4. Ne pas oublier d'enlever les bulles d'air coincées avec un ustensile en plastique ou en bois (ne pas utiliser de métal) et nettoyer le bords des pots avec un torchon humide (ou un essai-tout ou un linge…).
  5. Mettre le couvercle sur les pots et fermer en serrant légèrement (sentir une petite résistance mais ne pas forcer) pour permettre à l'air de s'échapper lors du traitement thermique. 
  6. Placer un linge ou une grille au fond d'une grande marmite pour éviter que les bocaux se cognent (ou se brisent), déposer les bocaux dessus.
  7. Mettre de l'eau bien chaude dans la marmite et recouvrir les pots d'au moins 3 cm d'eau. Lorsque l'eau bout à gros bouillons, mettre une minuterie et chauffer 5 minutes. Baisser le feu si l'ébullition devient trop forte.
  8. Au bout des 5 minutes, retirer la marmite du feu mais attendre encore 5 min avant d'en retirer les pots pour les déposer sur un plan de travail. Laisser reposer les pots pendant 24h.
Vérifier que les pots soient bien scellés avant de les ranger si on a un doute, il vaut mieux garder au réfrigérateur.
La confiture ainsi stérilisée se garde 1 an sans problème.

 

J'ai fait subir ce traitement thermique à mes petits pots pour mettre à profit ce que j'avais appris avec Camilla et parce que ça a quelque chose de magique mais on peut aussi tout simplement retourner les pots une fois remplis et attendre qu'ils soient complètement froids (24h) pour les déplacer et les ranger (là, on s'arrête au point 4).

J'allais oublier, le livre de Camilla existe aussi en anglais maintenant (avec 33 recettes plus de que dans la version en français). Et je ne touche pas de commission dessus, c'est juste que je le trouve super.

images : n.v. quelques-choses

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Tarte framboises et crème citron

Hier c'était la fête des mères ici mais aussi un week-end aux températures étonnantes comme un petit avant goût d'été qui nous a donné un coup de pouce pour commencer à apporter un peu de verdure dans notre jardin comment dire plutôt abandonné depuis quelques années. Ce n'est pas encore très fourni comme jardin, mais c'est un début et rien que ça c'est bon pour le moral. Alors pour fêter tout ça,  j'ai décidé de me faire un petit plaisir, une tarte aux framboises, toute fraîche, et légère mais à partager quand même.

Bien sûr on peut aussi faire cette tarte avec une pâte sablée classique mais cette pâte sucrée apporte une petite touche de douceur en plus. Et comme elle est assez généreuse pour remplir plus qu'un moule à tarte moyen, on peut s'amuser à faire des mini versions pour satisfaire les gourmands impatients...

Tarte aux framboises et crème citron

Pâte sucrée

• 225 g de farine
• 30 g d'amandes en poudre
• 125 g de beurre
• 80 g de sucre
• 1 oeuf entier

Mélanger rapidement la farine, le sucre, la poudre d'amandes, le sel et le beurre froid. Ajouter l'oeuf et mélanger de nouveau jusqu'à former une boule. Couvrr de film plastique et mettre au frais pendant 3h.
Préchauffer le four à 180°C. Sortir la pâte 10 minutes avant de l'étale, la piquer et la mettre dans un moule. Cuire environ 20 min. à blanc (sans garniture) et laisser refroidir avant de garnir.

Pour cuire la pâte à blanc en évitant qu'elle gonfle on peut mettre un morceau de papier cuisson à l'intérieur et recouvert de haricots secs ou de petites pierres, c'est plus facile à enlever après cuisson.

Prévoir environ 2 barquettes de framboises pour garnir la tarte.

Crème pâtissière citron

• 500 ml de lait
• 2 jaunes d'oeufs (garder les blancs pour autre chose)
• 100 g de sucre
• 40 g de Maïzena (fécule de maïs)
• 1 citron non traité (le zeste et le jus)

Mettre les zestes du citron dans le lait et porter à ébullition.
Fouetter les jaunes d'oeufs avec le sucre jusqu'à ce que le mélange blanchisse puis incorporer la Maïzena. Verser doucement le lait chaud sur les oeufs en le filtrant pour enlever les zestes de citron, ne pas cesser de fouetter. Remettre le mélange dans la casserole et cuire environ 5 min. à feu doux en remuant constamment avec le fouet. Le mélange doit épaissir. La crème est prête quand la petite mousse disparait et que des ramiers bouillons apparaissent. Ajouter le jus du citron, bien mélanger et transvaser rapidement dans un autre contenant (pour stopper la cuisson) et filmer au contact pour éviter qu'une petite peau se forme sur le dessus.
Réserver au frais au moins une heure.

Lorsque la pâte a refroidi, il suffit de verser la crème pâtissière dans le fond de tarte et de recouvrir avec les framboises. Parsemer ou non de zestes de citron.

La pâte peut être préparée la veille et la crème pâtissière 1 ou 2 jours à l'avance.

images : n.v. quelques-choses

baba

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Le baba au rhum, encore un gâteau d'anniversaire incontournable à la maison, mais cette fois c'est la Moustache qui le réclame et pas que pour ses anniversaires. Pour moi le baba, c'est comme la religieuse, le Paris-Brest et d'autres icônes c'est pas facile de s'y frotter. Il fait partie de ces gâteaux un peu kitchs mais indémodables, ces délicieux classiques, ceux qu'on rêve de goûter enfant parce qu'il y a de l'alcool dedans et qu'on aime encore adulte car ils nous rappellent toujours un moment.
Après avoir longtemps ignoré cette demande spéciale - il s'agissait quand même d'être à la hauteur d'un souvenir d'enfance - je me suis laissée convaincre. Mais voilà, il fallait trouver une recette facile à réaliser et qui tenait la route question goût.
J'ai mis tout de suite de coté celles trop compliquées et trop longues parce que les jours d'anniversaire on manque souvent de temps et puis je suis allée faire un petit tour sur le site Marmiton. Un super site ce Marmiton, une vraie mine. Si je n'y trouve pas toujours la recette idéale, j'y pioche toujours quelque chose d'intéressant. 

Donc cette recette de baba (ou savarin) au rhum est presque 100% celle que j'avais trouvé sur le site, je l'ai juste très légèrement modifiée en réduisant le sucre mais j'ai surtout augmenté la quantité de rhum et de sirop. On est grands maintenant…
Cette fois j'ai délaissé mon classique moule à savarin (celui en couronne) pour faire une version mini baba bouchons individuels dans des moules à cannelés en silicone. Plutôt cool.
Bien sur on peut manger le baba nature mais c'est aussi pas mal du tout avec de la crème pâtissière et pourquoi pas des petits fruits pour apporter un peu de fraicheur. Alors en prime une recette facile de crème pâtissière à la fleur d'oranger.

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Baba au rhum

Pour la pâte

• 3 oeufs
• 125 g de sucre
• 120 g de farine
• 1 sachet de levure chimique (10 g de poudre à pâte)
• 50 g de beurre
• 3 c à s. de lait

Pour le Sirop

• 375 ml d'eau
• 300 ml de sirop de sucre de canne
• 225 ml de rhum
(originalement 250 ml d'eau, 250mL de sirop et 100ml de rhum)

Préchauffer le four à 180°C.
Faire fondre le beurre et ajouter le lait. Séparer les oeufs et mettre de coté les blancs. Mélanger au fouet les jaunes d'oeufs avec le sucre jusqu'à ce que le mélange blanchisse. Ajouter le beurre fondu et le lait chaud en continuant de fouetter. Ajouter ensuite la farine et la levure. Monter les blancs d'oeufs en neige ferme et les incorporer délicatement à la pâte. Verser dans un moule à savarin beurré et fariné ou dans des moules individuels assez hauts et faire cuire environ 25 min.. Préparer le sirop en faisant chauffer l'eau, le sirop de sucre de canne et le rhum et en arroser le baba démouler dès la sortie du four. 

Crème pâtissière à la fleur d'oranger

• 500 ml de lait
• 2 jaunes d'oeufs (garder les blancs pour autre chose)
• 100 g de sucre
• 40 g de Maïzena (fécule de maïs)
• 1 c à c. d'eau de fleur d'oranger

Porter le lait à ébullition.
Fouetter les jaunes d'oeufs avec le sucre jusqu'à ce que le mélange blanchisse puis incorporer la Maïzena. Verser le lait chaud doucement sur les oeufs sans cesser de fouetter. Remettre le mélange dans la casserole et cuire environ 5 min. à feu doux en remuant constamment avec le fouet. Le mélange doit épaissir. La crème est prête quand la petite mousse disparait et que des ramiers bouillons apparaissent. Ajouter l'eau de fleur d'oranger et transvaser rapidement dans un autre contenant (pour stopper la cuisson) et filmer au contact pour éviter qu'une petite peau se forme sur le dessus. Réserver au frais au moins une heure.

Le baba devrait absorber la totalité du sirop alors il ne faut pas hésiter à l'aider un peu...
La crème pâtissière peut être réalisée 1 ou 2 jours à l'avance.

Pour la petite histoire le Baba au rhum a vu le jour grâce au roi de Pologne Stanislas Leszynski qui n'aimait pas les gâteaux trop secs. Son nom vient du Russe baba (ou babka) qui veut dire vieille femme (enfin certaines sources disent qu'il viendrait plutôt d'Ali Baba, à vous de choisir).

photos : n.v. quelques-choses

le gâteau d'anniversaire

Ce n'est pas vraiment un moelleux, un fondant ou un brownie, mais un mélange de plusieurs recettes. Enfin ce gâteau là, c'est juste LE gâteau d'anniversaire des filles de la maison, une petite tradition familiale (on aime bien les traditions chez nous).
Enfant j'ai trop souvent eu droit à des gâteaux de boulangerie remplis de crème au beurre pour mes anniversaires, un vrai calvaire, je détestait ça et c'est toujours le cas. Il était donc hors de question que les gâteaux d'anniversaire de mes enfants ne soient pas approuvés par elles. Celui là a passé le test. Il est même réclamé chaque année. Mais bon, pas besoin d'attendre un anniversaire pour le faire, d'ailleurs l'ado n°2 s'est appropriée la recette et l'a fait dès qu'elle peut. Un petit détail, il ne faut surtout pas oublier de l'accompagner de coulis de framboises et si possible de framboises fraîches, ça aussi ça fait partie de la tradition. Et puis le chocolat et les framboises c'est quand même un super duo. 

Gâteau "d'anniversaire" au chocolat

• 200 g de chocolat à pâtisser
• 200 g de beurre
• 200 g de sucre en poudre (on peut baisser jusqu'à 175g)
• 4 oeufs
• 75 gr de farine

Préchauffer le four à 180°C.
Faire fondre le chocolat avec le beurre au bain maire. Ajouter le sucre au chocolat fondu et laisser refroidir. Séparer les blancs de 2 oeufs (réserver les jaunes) et les monter en neige. Ajouter 2 oeufs entiers et les 2 jaunes un à un au mélange chocolat. Ajouter la farine et bien m.langer puis incorporer délicatement les blancs d'oeuf. Mettre dans un moule beurré et fariné et cuire environ 40 minutes. Vérifier la cuisson en piquant le gâteau avec un couteau ou un cure dent.
Laisser refroidir avant de manger accompagné de coulis de framboises et de framboises fraîches.

Coulis de framboises

• des framboises fraîches ou congelées  autant que vous voulez (en général j'utilise 500 g)

Faire décongeler les framboises si besoin et les mixer à l'aide d'un mixeur plongeant (ou autre). Passer dans un chinois ou une passoire fine pour enlever les petites graines. C'est tout!

 

photos : n.v. quelques-choses

le cacavellu

Ah Pâques, les petits lapins, le chocolat, les oeufs, le chocolat (oui j'adore le chocolat) mais aussi les brioches étranges décorées d'oeufs... 

J'ai longtemps cru que ce gâteau-brioche de Pâques était typique de mon village (Cargèse) et lié à ses origines grecques mais le Cacavellu appellé aussi Campanile, est un gâteau traditionnel de Pâques que l'on retrouve partout en Corse.
Enfin, depuis le temps que je voulais en faire un… Voilà ça y est, c'est fait et je suis super contente du résultat. Ok, il est un peu grillé et il n'a pas une forme parfaite mais le goût est exactement comme je m'y attendais et c'est sûr, l'an prochain j'en refais un.

Bien sûr, il n'y a pas qu'en Corse que l'on décore les brioches ou les gâteaux de Pâques avec des oeufs, on retrouve cette tradition dans de nombreux endroits. D'ailleurs je compte bien tenter un de ces jours la super recette du tcheurek de Christelle.

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le cacavellu (brioche de pâques corse)

• 500 g de farine
• 125 g de sucre semoule
• 125 g de beurre fondu
• 2 oeufs entier + 1 jaune pour dorer
• 20 g  de levure de boulanger fraîche
• 2 pincées de sel
• 2 c à s. bien pleines de grains d'anis
• 1 c à s. de lait tiède
• 100 ml d'eau tiède
• 1 c à s. de pastis

+ des oeufs pour décorer colorés ou pas

Délayer la levure dans le lait tiède. Battre les 2 oeufs en omelette puis mettre tous les ingrédients (sans ordre particulier) dans un grand bol et mélanger. Pétrir pendant 10 minutes. (on peut utiliser un robot). Ajouter de l'eau au besoin, la pâte doit être souple.
Former une boule avec la pâte, la couvrir avec un torchon propre et la laisser reposer 1h à température ambiante.
Pétrir la pâte de nouveau pendant 10 minutes puis la laisser reposer au réfrigérateur pendant 1h.
Préchauffer le four à 200°C. Former une couronne avec la pâte en gardant une petite quantité pour la décoration. Mettre les oeufs sur le tour de la couronne et les retenir avec des croisillons de pâte. Dorer à l'oeuf. Et cuire environ 35 min.

Il vaut mieux mouiller les oeufs avant de les placer sur la couronne pour qu'ils n'éclatent pas dans le four, sinon on peut mettre des oeufs déjà cuits.
Si vous n'aimez vraiment pas l'anis, il est toujours possible de parfumer le cacavellu avec de l'eau de fleur d'oranger (supprimer le pastis) ou des zestes de citron (supprimer le pastis et ajouter un peu d'eau si besoin).
On peut aussi réaliser des couronnes plus petites ou individuelles (dans ce cas on met l'oeuf au centre)

 

photos : n.v. quelques-choses

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