gnocchi ricotta et épinards

J’avoue, je n’ai pas beaucoup de livres de cuisine. Je suis souvent très très tentée d’en acheter, j’adore les lire, les feuilleter et je peux rester des heures à les découvrir, baver dessus, mais comment dire, ils m’intimident et je me suis rendue compte qu’il y en a vraiment peu dont je me sers réellement pour cuisiner. Alors voilà, depuis quelques années j’ai fait du tri, gardé ceux que j'ouvrais le plus souvent et j’en achète vraiment très rarement (ok, j'ai quand même une liste de ceux qui me feraient bien craquer mais je résiste).

Le livre « My Little Italy » de Laura Zavan fait partie de ceux que je garde et que je consulte souvent. Il m’a été offert il y a maintenant quelques années pour mon anniversaire et c’est une mine d’informations sur les produits et ingrédients classiques de la cuisine italienne. J’aime son petit coté rétro qui me fait penser aux vieilles revues de cuisine de ma grand –mère, mais c'est surtout pour ses recettes simples, authentiques et quasi inratables que je l'aime et en particulier pour celle des gnocchi à la ricotta et aux épinards, une de mes préférées.

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Pas de patates pour ces gnocchi mais de la légèreté et des saveurs assez douces. C’est une recette super facile et plutôt rapide à faire quand on a pris le coup de main pour former les gnocchi. Et en plus on peut la préparer à l’avance.

Gnocchi ricotta épinards

(tiré de "My Little Italy" de Laura Zavan)
Pour 6 personnes

• 500 g de ricotta
• 250 g d’épinards cuits
• 150 g de farine
• 1 œuf (gros)
• 60 g de parmesan fraichement râpé + 40 g pour le service
• 70 g d’échalote (françaises) hachées
• 12 feuilles de sauge
• 5 branches de marjolaine ou une petit bouquet de basilic
• noix de muscade
• sel
• poivre

Hacher les échalotes et les herbes et les faire revenir avec 2 noix de beurre. Mouiller avec un peu d’eau, en rajouter quand il n’y en a plus.
Mixer les épinards avec l’œuf et la moitié des échalotes. Ajouter les 60 g de parmesan, de la noix de muscade, saler et poivrer. Bien mélanger puis incorporer la farine.
Former les gnocchi (un peu comme des quenelles) à l’aide de 2 cuillères à café et les faire cuire par petites quantité dans une grande casserole d’eau bouillante. Lorsqu’ils remontent à la surface, sortir les gnocchi de l’eau à l’aide d’une écumoire et les déposer dans un plat légèrement huilé.

Avant de servir, replonger les gnocchi 30 secondes dans l’eau bouillante. Assaisonner de beurre fondu, du reste des échalotes et saupoudrer de parmesan râpé.

Pour tester la pâte, former une "quenelle" et la plonger 2 minutes dans l’eau bouillante. Ajouter un peu de farine si la pâte est trop molle.
On peut préparer les gnocchi la veille et les garder au réfrigérateur protégée par du film plastique.
Si on veut réduire la quantité de beurre, il suffit d'ajouter un peu d’eau de cuisson à l’assaisonnement.

 

images : n.v. quelques-choses

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chacun sa soupe

À la maison, on est très soupe. Bon, les ados peut-être un peu moins, mais la moustache et moi on est de grands adeptes (et pas qu’après les fêtes). Donc non, on ne se nourrit pas que de choses sucrées et en plus on a chacun notre préférée. Pour la moustache, c’est céleri-rave, l’ado n°1 est fan de la soupe de lentilles rouges au lait de coco de Christelle, l’ado n°2 adore la classique poireaux et pommes de terre et moi, j’ai un faible pour celle au fenouil et patates douce. À chaque fois peu d’ingrédients, des trucs très simples mais comme beaucoup de choses, ça n’a pas besoin d’être compliqué pour être bon.

Pour la recette de la soupe aux lentilles rouges et lait de coco de Christelle (qui a d'ailleurs détroné mon ancienne recette de Dhal, c'est dire), il va vous falloir son livre Ensemble, mais pour les autres, elles sont là.

Soupe céleri-rave, pommes de terre et citron

• 1 céleri-rave (environ 400 g)
• 1 grosse pomme de terre (environ 125 g)
• 1 gousse d’ail
• 1 noix de beurre
• 600 ml de bouillon (ou d’eau)
• 300 ml de lait
• le jus d’1 citron
• sel et poivre

Éplucher et couper en morceaux le céleri rave et les pommes de terre. Éplucher et de germer la gousse d’ail. Dans une grande casserole, faire revenir le céleri-rave, les pommes de terre et l’ail dans le beurre fondu. Ajouter le bouillon et cuire jusqu’à ce que les légumes soient tendres. Ajouter le lait. Saler et poivrer et mixer. Ajouter le jus de citron avant de servir.

 

Soupe fenouil et patates douces

• 1 gros bulbe de fenouil
• 2 patates douces
• 1 gousse d’ail
• 1 échalote (française) émincée
• 2 c. à soupe d’huile d’olive
• environ 1 l de bouillon (de poulet ou de légumes)
• 100 ml de crème liquide
• sel et poivre

Éplucher et dégermer l’ail. Nettoyer et couper le fenouil. Éplucher et couper les patates douces. Dans une grande casserole, faire revenir l’ail et l’échalote dans l’huile d’olive. Ajouter le fenouil et les pates douces. Couvrir les légumes avec le bouillon et faire cuire jusqu’à ce quils soient tendres. Mixer en incorporant la crème liquide.

 

Soupe classique poireaux et pommes de terre

• 4 ou 5 blancs de poireaux
• 2 de pommes de terre moyennes
• 2 noix de beurre
• environ 1 l de bouillon de poulet ou d’eau
• sel et poivre

Éplucher, laver soigneusement et couper les poireaux lanières. Éplucher et couper les pommes de terre. Faire fondre le beurre dans une grande casserole ajouter les poireaux et les pommes de terre et faire revenir doucement quelques minutes sans laisser colorer. Couvrir les légumes d’eau et laisser jusqu’à ce que les légumes soient tendres. Saler et poivrer généreusement. Mixer.

On peut ajouter un peu de crème fleurette (liquide) au moment de servir ou pour modifier la texture de la soupe si elle semble trop épaisse.

 

images : n.v. quelques-choses

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poires au chèvre

poires au chèvre et olives noires

Une petite recette facile que je n'avais pas fait depuis trop longtemps. Un mélange sucré-salé, des poires fondantes réveillées par du fromage de chèvre et des olives. Moi, j'adore! Et je ne suis pas la seule à la maison.

Et puis, plus besoin de choisir entre le fromage et le dessert, pour ne pas dire entre la poire et le fromage* (je sais, c'était facile mais trop tentant). Une bonne façon de résoudre le problème des hésitants ou des trop gourmands à la fin du repas.
Mais bon, rien n'empêche de commencer par ça, les poires au chèvre c'est aussi bon en entrée.

les poires au chèvre

pour 4 personnes

• 4 poires
• 1 L de jus de pomme
• 1 c. à soupe de miel (facultatif si le jus est très sucré)
• 125 g de chèvre frais
• 6 olives noires (kalamata si possible)
• 1 filet d'huile d'olive
• 1 brin de thym
• 1 brin de romarin
• poivre et sel

Peler les poires et enlever le coeur. Verser le jus de pommes et le miel dans une casserole, porter à ébullition puis ajouter les poires et faire pocher environ 15 minutes. Sortir les poires du jus et les déposer dans un plat allant au four. À l'aide d'une fourchette, écraser le fromage de chèvre, ajouter les olives hachées, les feuilles de thym et de le romarin ciselé. Poivrer, ajouter un filet d'huile d'olive et saler si besoin. Bien mélanger le tout. Répartir le mélange dans les poires et mettre au four sous le grill environ 2 min.

On peut aussi pocher les poires dans du sirop de poires ou dans un sirop léger.
Attention à ne pas trop saler car les olives le sont déjà.

 

* Au moyen âge, on servait des poires avant le fromage lors des repas et c'est à ce moment là, entre la poire et le fromage, que les langues se déliaient. Doù l'expression...

images : n.v. quelques-choses

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Soupe courge et pomme verte

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L'automne et la baisse des températures marquent immanquablement le retour des soupes à la maison, il n'y a rien à faire, c'est incontournable. C'est tellement réconfortant une soupe, c'est chaud, doux, facile à faire et ça a aussi un petit goût d'enfance qui fait du bien quand on en a besoin. J'en connais qui vont sûrement un peu faire la grimace (encore de la soupe, et orange en plus), mais moi j'adore et la Moustache aussi alors c'est parti pour la soupe au moins jusqu'au printemps. 
Avec les soupes, les possibilités sont infinies et si j'ai 4 ou 5 recettes préférées qui reviennent régulièrement il y a aussi très souvent de "la soupe à tout" à la maison (comme l'appelle si justement Clotilde de Chocolat & Zucchini). Si vous voulez de l'inspiration ou des trucs pour vos soupes, voilà un article à lire.


Pour Thanksgiving, je voulais une soupe orange sans carotte et à la courge mais avec un petit quelque chose de différent. Et comme la courge Butternut* avec son goût doux et délicat a elle aussi refait son apparition dans ma cuisine (elle se retrouve d'ailleurs très souvent dans mes soupes improvisées) ça tombait bien. Des pommes vertes pour casser un peu la douceur, un peu de gingembre pour faire vibrer tout ça et voilà.

soupe courge et pomme verte

• 1 courge butternut
• 2 pommes vertes (Granny Smith) ou d'une variété plutôt acide
• 1 oignons
• beurre
• un morceau de gingembre râpé
• 1/2 c. à café de cannelle
• sel et poivre

Éplucher et couper la courge en cubes et réserver. Dans une grande casserole, faire fondre une grosse noix de beurre et y faire revenir l'oignon émincé. Lorsque l'oignon est transparent, ajouter la courge, les pommes pelées, épépinées et coupées en morceaux, la cannelle, le gingembre râpé et faire revenir légèrement avant de couvrir d'eau. Saler, poivrer et laisser cuire environ 20 min à couvert.
Mixer et servir chaud.

Pour la quantité de gingembre, ça dépend des goûts, moi j'ai râpé un morceau gros comme une balle de  ping pong.

* J'adore la courge Butternut (ou courge musquée) et pour en profiter au maximum j'ai un petit truc, je la choisie avec une partie renflée plutôt petite pour avoir moins de graines et plus de chair.


images : n.v. quelques-choses

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Les Fenughjetti

Fenughjetti n'est pas une insulte ni un archipel exotique, c'est juste le nom d'une de mes spécialités corses préférées. Des biscuits en forme de 8 typiques du sud de la Corse, secs, croquants et au fort goût d'anis. Fenughjettu (à prononcer fénoudjetou, je sais c'est pas facile) veut dire anis en Corse et il vaut mieux vraiment aimer l'anis et ne pas avoir peur pour ses dents pour bien apprécier ces biscuits. J'avoue que leur goût et leur coté sec sans fioritures peut un peu dérouter, d'ailleurs enfant je n'aimais pas tellement ça, mais les goûts changent et maintenant je pourrais me nourrir presque exclusivement de fenughjetti quand je vais en Corse. Ok, j'exagère mais à peine.
Bizarrement je n'avais jamais essayé d'en faire mais voilà cette année pas de vacances en Corse et même si l'Espagne coté saveurs c'était vraiment vraiment super (ah! le pan con tomate, la charcuterie, les tortas de aceite, la tortilla et tous ces autres trucs trop bons!!!), il y a quelques jours je me suis sentie en manque de fenughjetti et pas question d'attendre un an avant d'en manger. Donc après quelques recherches je me suis lancée et voilà. 

Pour les ingrédients c'est simple, de la farine, de l'eau, de la levure, une pointe de sel et des grains d'anis bien sûr. Pour le façonnage par contre ça demande un petit peu d'entrainement pour arriver à faire des 8 un peu réguliers et pas trop épais mais je me sens très motivée pour affiner la technique. D'ailleurs je me suis développée un petit truc que j'ai noté plus bas. Quant à la cuisson c'est probablement le secret de ce croquant, il faut ébouillanter les biscuits avant de les faire cuire au four mais encore là rien de compliqué.
Les fenughjetti c'est super au petit déjeuner trempé dans le café ou le chocolat, avec un bout de fromage, du jambon ou juste comme ça pour combler un petit creux.

 

Fenughjetti

• 500 g de farine
• 10 g de sel fin
• 250 ml d'eau tiède + 25 ml
• 20 gr de levure de boulanger (fraîche)
• 30 g de grains d'anis

La recette donne une bonne vingtaine de biscuits mais ça va dépendre de la taille des 8.

Dissoudre la levure dans 250 ml d'eau. Mélanger la farine, le sel et les grains d'anis dans un bol puis ajouter l'eau avec la levure et mélanger (on peut s'aider d'une fourchette au début). Si la pâte semble trop sèche ajouter progressivement les 25 ml d'eau restant. Pétrir quelques minutes. La pâte doit être souple mais assez dense et non collante.
Former des boudins de 1 cm de diamètre environ pour façonner des 8 d'environ 15cm de long et 6 cm de large. Pendant ce temps, faire bouillir une grande quantité d'eau et préchauffer le four à 220°C. Plonger 3-4 fenughjetti à la fois dans l'eau, les sortir à l'aide d'une écumoire lorsqu'ils remontent à la surface, bien les égoutter et les déposer sur une plaque a cuisson. Lustrer les fenughjetti avec l'eau froide et les mettre à cuire au environ 30 min, vérifier la cuisson, ils doivent être légèrement dorés. Laisser refroidir avant de croquer.

Il vaut mieux pocher les biscuits par petite quantité et juste avant de les mettre au four.
Ils se conservent très bien et longtemps mais au sec.

 

Petit truc pour façonner les 8

Quand la pâte est prête, l'aplatir avec la paume de la main pour former un rectangle assez long d'environ 1 cm d'épaisseur. Découper une bande de 1cm de largeur, la rouler pour faire un boudin puis façonner le 8. Ne pas oublier de mouiller légèrement la pâte là ou elle doit coller et de garder le reste de pâte sous un torchon propre le temps de façonner le 8 pour qu'elle ne sèche pas.

 

images : n.v. quelques-choses

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